A 25 ans, Lucie Granier est devenue l’une des figures de l’équipe de France. Après s’être révélée à Besançon, c’est désormais avec Metz que la championne du monde 2023 cherche à garnir son armoire à trophées. Entretien pour Handball magazine et Le Quotidien Du Sport.
Comment s’est passé l’après Jeux Olympiques ?
On a vite été remise dans le grand bain de cette nouvelle saison. Il y a pas mal de compétitions à gérer.
Que vous reste-t-il de cet été ?
Une belle médaille d’argent (sourire). Beaucoup de souvenirs. Tout le monde disait que c’était une compétition particulière et je l’ai vraiment ressenti. Au-delà de cette belle médaille, c’est surtout un souvenir incroyable avec une osmose entre tous les sportifs.
La frustration d’être passée proche d’une nouvelle médaille d’or est-elle oubliée ?
Nous aurions bien évidemment préféré la première place. On a été triste sur le coup mais, une médaille olympique, beaucoup en rêvent. On a la 2ème place et on est allé la chercher aussi. Après, on essaiera de gagner l’or dans une prochaine compétition. On est heureuses de la belle médaille d’argent. Il y a eu une belle et grosse émotion pour la dernière compétition d’Olivier (Krumbholz). On était toutes sur la même longueur d’onde. On voulait réussir cette compétition. En plus, le public était présent pour nous soutenir. La ferveur des Français autour de nous a été magnifique.
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« Retourner au Final Four pour faire mieux »
L’année 2024 restera exceptionnelle avec des titres en club et en sélection. Espérez-vous la même chose en 2025 ?
C’était une superbe année. J’espère revivre la même chose cette saison que ce soit en championnat et en Coupe de France. Pourquoi pas aussi retourner au Final Four pour faire mieux (4ème, Ndlr). Avec l’équipe de France, j’espère être encore sélectionnée déjà pour qu’on ramène encore des médailles d’or à la France…
Espérez-vous encore réussir de grands exploits dans votre carrière ?
Je n’ai pas encore 30 ans. J’espère avoir connu seulement un petit tiers de ce que je vais connaître dans ma carrière. Je veux me donner le droit de rêver encore.
Le rêve passe-t-il par la Ligue des Champions ?
Toutes les compétitions sont importantes. On a envie de toutes les gagner. C’est du travail et beaucoup de sacrifices.