MANCHESTER UNITED – REAL SOCIEDAD (21H)
Ruben Amorim n’a pas réussi à contrecarrer la descente aux enfers des Red Devils. L’entraîneur de Manchester United fait face. Alors qu’en haut lieu, les grandes manœuvres à la Trump se préparent avec un grand ménage à venir.
Jim Radcliffe n’a pas voulu mettre en avant la tronçonneuse d’Elon Musk. Cependant, le poids des mots dans le football a toujours une influence sur les actions d’un club comme Manchester United. Il y a tout d’abord un Old Trafford vieillissant et qui connaît de sérieuses fissures : le club a annoncé un nouveau stade à 2 milliards de livres. un coût stratosphérique mais largement supportable pour un club comme les diables rouges.
Depuis son arrivée, Jim Radcliffe s’occupe de réorganiser le club de fond en comble. En effet, en découvrant le détail des comptes, le propriétaire d’Ineos n’a pas caché sa stupéfaction face au gaspillage de l’argent dans le club. « J’ai découvert que nous avions une personne en charge de la langue des signes avec un salaire de 160 000 livres par an ». Une remarque qui en dit long sur la gestion des finances de la part des Mancuniens depuis le départ de Sir Alex Ferguson.
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Ferguson, la fin d’un contrat symbolique
2,3 millions d’euros, un contrat fini sans émotion, Sir Alex Ferguson n’est plus l’ambassadeur emblématique des Red Devils. Dans la chasse aux économies, un peu comme Trump dans son bureau ovale, Jim Radcliffe fait le ménage avec une grande raideur et sans sourciller. Il faut dire que la puissance financière des Red Devils est réduite à néant depuis des années.
Manchester United a enchéri sur des joueurs qui n’ont jamais eu réellement le niveau. Pire, depuis son départ en 2013, Sir Alex a vu défiler 7 entraîneurs en 12 ans. Preuve que le football moderne va trop vite et accélère la supercherie de la consommation des hommes sur les bancs.
Que dire de Sir Alex Ferguson qui s’était reconverti en ambassadeur de marque pour représenter le club. Cette fin de l’histoire aussi brutale qu’inaudible propose un nouveau chemin pour Manchester United.
Pire pour Manchester, il y aura bien un grand ménage aussi bien dans le personnel que chez les joueurs. La cantine gratuite pour les salarié a été supprimée. 200 emplois seront supprimés à terme. Un coup de froid sur l’économie de la ville de Manchester.
Européen seulement avec la Ligue Europa
Sur le plan sportif, la situation des Red Devils n’est pas réjouissante. Tout comme Tottenham, les performances sont loin du compte pour l’état major. Ruben Amorim en sait quelque chose. il n’a pas réussi à créer une dynamique pour remonter sur les places européennes. Par chance, il reste l’Europa League pour goûter à la Ligue des Champions et ses millions. Mais il faut gagner.
Face à la Real Sociedad, le club anglais a décroché le nul 1-1 en terre Basque. Reste que, ce match retour ne sera pas plus simple. Tant, les victoires sont rares dans le théâtre des rêves bientôt démoli. Dans tous les sens du terme.
En cas de succès contre la Real Sociedad, Manchester retrouvera le vainqueur de la confrontation entre l’OL et Bucarest. Un quart de finale qui sera savoureux à suivre notamment pour les Gones. Manchester n’a que cette option pour se qualifier en Ligue des Champions directement. Une aubaine qui rapporterait gros pour les finances du club.
Amorim protège son vestiaire
En pleine tempête institutionnelle, Manchester United tente de se concentrer sur le sportif. Ruben Amorim a répondu directement à son propriétaire pour lui faire part que le collectif est touché. L’entraîneur mancunien ne nie pas sa responsabilité dans la période morose que traverse le club sur le rectangle vert. Pour autant, pas question de mettre son vestiaire en première ligne. Le Portugais assume seul la responsabilité de la dynamique actuelle. En conférence de presse, il a lui-même essuyé les tirs de barrage du propriétaire. A ce jour, bien malin celui qui peut dire si l’ancien du Sporting sera toujours sur le banc dans quelques semaines…
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