Drafté en 51ème position par les Knicks, puis envoyé à Dallas, Melvin Ajinça (20 ans) espère rejoindre son cousin Alexis (assistant-coach à Washington) en NBA après une saison d’Euroligue avec l’ASVEL qu’il a rejoint après deux saisons à Saint-Quentin.
Vous êtes finalement resté en France. Etait-ce important après la draft de continuer à jouer et notamment en Euroligue ?
J’ai été drafté et j’ai fait la Summer League cet été. Malheureusement, j’ai été un peu déçu de la finalité parce que mon objectif c’est de jouer en NBA. Mais je sais que le retour en Europe est pour moi une opportunité de revenir plus fort parce que je vais être dans un gros championnat avec la Betclic Elite et l’Euroligue. C’est un gros challenge que je dois relever.
« Si je fais tout, ce sera entre 80 et 85 matches. C’est le même nombre de matches voire beaucoup plus en NBA »
On a vu que c’était compliqué à l’ASVEL avec l’Euroligue et le championnat pour les jeunes à l’image de Wembanyama et Risacher. Cela ne vous fait-il pas peur ?
Comme je l’ai dit, c’est un gros challenge et ça passe par tous ces aspects du jeu avec le nombre de matches qui va être important cette saison. Après, c’est mental et aussi physique, mais surtout mental. C’est à moi d’être fort et de savoir ce que je veux. Mon objectif, c’est de retourner en NBA. A ce niveau-là, il faut être déjà prêt à jouer aujourd’hui des matches d’Euroligue et de Betclic. Si je fais tout, ce sera entre 80 et 85 matches. C’est le même nombre de matches voire beaucoup plus en NBA.
Pensez-vous que vous allez pouvoir continuer à vous développer avec un tel calendrier ?
On a toujours le temps, ça vient de soi. Il faut toujours demander plus, toujours vouloir plus.
Quel a été le discours de Dallas à votre égard ?
C’est un simple retour en Europe pour mon développement pour pouvoir être prêt pour jouer en NBA.
« Quel que soit le calendrier, on a toujours le temps de se développer individuellement »
Allez-vous rester en contact avec la franchise durant la saison ?
Il y a encore des contacts. Tout n’est pas coupé. Après, bien évidemment, le plus gros travail reste de la part de l’ASVEL qui doit me développer pour le reste de la saison. Ça vient aussi de moi, de mes performances et de ce que je peux apporter sur le terrain.
Que retenez-vous de ces deux saisons à Saint-Quentin ?
J’ai pu connaître le haut niveau. Je sortais de l’Insep, c’est rare en tant que jeune joueur de connaître le monde professionnel. Mon choix a été de jouer en Pro B. J’ai fait une très belle saison avec de belles performances. Je suis monté en Pro A avec cette équipe. J’ai pu connaître le championnat de Betclic Elite la saison dernière. On a fait les play-offs. Ce sont deux très belles expériences.