jeudi 28 mars 2024

Mickaël Piétrus : « Marseille doit avoir une grande équipe de basket »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Devenu co-président du SMUC, l’ancien international français Mickaël Piétrus, finaliste NBA en 2009 avec Orlando, souhaite placer la cité phocéenne sur la carte du basket français lui qui a fait les beaux jours de Pau-Orthez.

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans le projet marseillais ?

Marseille est déjà une très belle ville. Ensuite, je me suis dit : pourquoi ne pas faire de Marseille une ville de basket ? Il y a de grandes villes en France avec de grands clubs de basket. Cela manque à Marseille.

Maintenant, il est très important d’accompagner nos jeunes. On en a pas mal au niveau Nationale en minimes/ cadets. C’est un challenge pour moi de les accompagner en leur transmettant mon savoir.

Que pensez-vous pouvoir apporter concrètement au club ?

J’ai déjà envie d’apporter mon expérience, mon savoir-faire à des jeunes qui veulent espérer faire une carrière en France, en NBA, en Europe. J’ai commencé jeune. Mais je trouve que les jeunes maintenant sont plus développés. J’aspire à leur apporter tout mon soutien. Pourquoi pas un jour dégoter la perle rare en provenance de Marseille !

Mickaël Piétrus vise la Jeep Elite pour 2030

Face à un tel projet, vouloir le réaliser dans une ville où l’Om est omniprésent, est-ce un atout ou un inconvénient ?

C’est plutôt un avantage. Quand des parents aiment l’OM, ils ont aussi des enfants qui aiment autre chose que le foot. On a de très bons rapports avec l’OM. Marseille est une ville reconnue dans tous les sports. C’est une ville de champions. Notre but est de s’associer au foot. Et pourquoi pas de trouver un partenariat entre le foot et les autres clubs de Marseille.

L’objectif est la Jeep Elite d’ici 2030.

Notre but est de devenir une équipe de Jeep Elite. On est sur le long terme. Il faut du soutien financier et laisser des jeunes grandir en les accompagnant. J’ai fixé une dizaine d’années pour atteindre cet objectif.

D’ici là et pour y arriver quels sont les axes de travail ?

Il faudra fixer des objectifs chaque année. Depuis notre arrivée à Marseille (mai 2018), on a bien développé l’équipe. Il y a une bonne dynamique. Je tiens à remercier tous les gens autour qui fournissent un travail exceptionnel. On veut vraiment développer à Marseille une structure sportive reconnue. Je ne me mets pas de pression. Pour l’instant, tout va bien.

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