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Mohamed Diawara : « Où je me vois dans 10 ans ? En NBA bien sûr »

Élu meilleur jeune de la première partie de saison de Betclic Elite, Mohamed Diawara veut jouer et s’imposer en NBA comme tant de jeunes joueurs français aujourd’hui. Auteur d’un match plein avec une vingtaine de points à la clé, l’ailier de 20 ans et 2m04, a surement tapé dans l’oeil des recruteurs durant ce Young Star Game

Qu’avez-vous pensé quand vous avez entendu parler du Young Star Game ?

C’est une super idée de la ligue, pour regrouper les meilleurs jeunes du championnat ou de l’INSEP. J’étais d’accord depuis le début et pour nous montrer c’est bien.

Dans quel atelier du combine (série de test physique pour tester la détente, l’agilité, ou encore la vitesse du joueur, Ndlr) peux-tu te démarquer des autres ?

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Je l’avais déjà fait auparavant, mais c’est un bon entraînement de le refaire car ce sont les mêmes exercices que pour la Draft NBA. Le but c’est d’être prêt pour le faire au mieux pour la Draft. Je pense que je peux me démarquer en agilité, notamment en défense.

Vous avez passé trois saisons au Paris Basket en Betclic Elite et cette saison vous êtes de retour avec Cholet. Pourquoi êtes-vous allé jouer en Pro B avec Poitiers la saison dernière ?

Je voulais gagner du temps de jeu, peu importe l’endroit. Aller en Pro B, performer, et revenir dans l’élite je pense que c’était le bon choix.

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Qu’avez-vous appris de cette saison en Pro B ?

La Pro B est bien différente de la Pro A. C’est plus dur, la raquette est moins ouverte. Personnellement j’ai surtout plus travaillé qu’avant et je pense que ça a payé.

Vous faites une très belle saison avec Cholet. L’ambiance est-elle bonne dans le vestiaire ?

On est toujours premier du classement, on enchaîne les victoires en Betclic Elite et en Coupe d’Europe. Donc l’ambiance est bonne, que ça soit entre joueurs, ou avec les coachs et le staff.

« Je travaille également les dribbles, mais pour passer un cap, je dois être plus régulier loin du panier »

Quel est votre axe de travail actuellement ?

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Le tir à trois points. Il est solide mais c’est pas quelque chose sur laquelle tu peux arrêter de travailler. Je travaille également les dribbles, mais pour passer un cap, je dois être plus régulier loin du panier.

Vous avez eu plusieurs expériences chez les jeunes avec des joueurs qui sont aujourd’hui en NBA, notamment Pacôme Dadiet. Parlez-vous avec eux et vous donne-t-ils des conseils ?

Carrément, j’étais partis voir Pacôme pour la nouvelle année à New York. Et bien sûr il me donne des conseils, il me dit sur quoi travailler.

Sur quelle poste vous projetez-vous ? Vous êtes polyvalent, avec Poitiers vous remontiez la balle et avec Cholet vous êtes plus en sur les postes 3 ou 4 ?

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Je me projette sur le poste d’ailier, donc 3, après par ma polyvalence je sais que je suis amené à changer de poste en cours de match. Je vais là où les coachs me disent.

Où vous voyez-vous dans 10 ans, en NBA ?

Dans 10 ans ? Bien sûr, l’objectif c’est d’être en NBA, de performer et d’y rester.

Avez-vous une équipe de rêve où jouer en NBA ?

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Non absolument pas.

Votre prono pour San Antonio Spurs – Indiana Pacers ?

Spurs. En tout cas j’espère ! Je pense que chacun va gagner un match mais que les Spurs vont gagner plus largement, de plus 20 points ou pas loin.



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