En cas d’élimination ce soir face à Lens, le FC Nantes vivra une fin de saison sans reliefs, uniquement concentré sur le maintien. Pour rejoindre Lyon en demi-finale, les Canaris comptent sur Ludovic Blas. Une de ses dernières occasions de briller sous le maillot nantais.
Longtemps les supporters du FC Nantes ont pensé que Ludovic Bas ne passerait pas l’été sous le maillot jaune et vert. Alors que Lille faisait le forcing pour le recruter, le joueur arrivé en 2019 en provenance de Guingamp pensait lui même que son aventure en Loire Atlantique allait s’arrêter là.
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Mais Nantes, et plus particulièrement Antoine Kombouaré ne l’entendait pas de cet oreille et le transfert ne s’est pas fait. « Je ne pensais plus qu’à ça », expliquera l’attaquant des Canaris qui reconnaît avoir vécu un début de saison compliqué. « Je n’avais pas la tête au foot ».
Ludovic Blas, l’homme des grands rendez-vous
Heureusement pour Nantes, le temps a fait son effet et le joueur formé à Guingamp est redevenu l’atout n°1 du FC Nantes.
Toujours présent dans les grands rendez-vous, (le buteur de la finale de la Coupe de France 2022 a marqué 3 fois en Ligue Europa, dont un but magnifique à Turin contre la Juventus) Ludovic Blas, comme les supporters nantais, le sait : le club de Loire Atlantique est devenu trop petit pour lui.
Alors que son contrat court jusqu’en juin 2024, son transfert est déjà programmé. Pas question pour les Kita, de revivre la même situation qu’avec Randal Kolo Muani, parti libre à Francfort l’été dernier, et dont la cote approche les 40 millions d’euros aujourd’hui.
Avant de se concentrer sur le maintien (Nantes, qui ira à Paris le week-end prochain, n’a que 7 points d’avance sur le premier relégable), Ludovic Blas a un dernier défi à relever : emmener le FC Nantes en finale de la Coupe de France pour la deuxième fois de suite.
Et pourquoi pas laisser le club en Ligue Europa, avant de partir ? Maillon fort de la campagne nantaise en Coupe de France la saison dernière (5 buts en 6 matchs), le natif de Colombes, dans la banlieue parisienne, a peut-être aujourd’hui une des dernières occasion de briller, avec d’enfiler une tenue de combat. Puis de quitter Nantes, le sentiment du devoir accompli.