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Nathan de Sousa est le dernier joyau sorti du centre de formation choletais. A 22 ans (le 21 février), le jeune meneur ne cesse d’impressionner les observateurs au sein d’un collectif choletais bien huilé.
Ces dernières années, vous avez découvert le plus haut niveau et le championnat de France. Qu’est-ce qui vous a le plus surpris par rapport aux Espoirs ?
On est dans l’un des meilleurs championnats du monde avec l’Espagne. On voit les résultats des clubs français en Euroligue qui sont excellents. Le basket français progresse en permanence. J’ai été surpris par la dimension physique. On court beaucoup, les matchs sont enlevés. Le jeu est très rapide.
Cette saison, vous prenez une autre dimension, sentez-vous sur le terrain que votre statut a changé auprès de vos adversaires et de vos partenaires ?
À lireFrédéric Fauthoux : « Le niveau en Europe augmente d’année en année »Oui je le sens. Je ne suis plus considéré comme le petit jeune. Les coéquipiers me font aussi de plus en plus confiance. Ils me donnent des responsabilités. Le groupe tourne bien, on est premiers et dans nos objectifs donc c’est aussi plus facile pour moi de performer.
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Nathan De Sousa, meilleur passeur d’Europe
Vous êtes aussi l’un des meilleurs passeurs en France et en Europe. Diriez-vous que vous avez passé un cap dans ce domaine cette saison ?
Oui. La saison dernière, j’étais plus sur le poste 2 et donc davantage en bout de chaîne qu’à l’initiative. J’essaie de trouver des joueurs ouverts, la meilleure passe. C’est très enrichissant pour développer mon jeu et progresser d’être à l’origine des actions, on me fait confiance aussi.
À lireLa NBA bientôt en Europe ? Le projet prend de l’ampleur !Vous êtes arrivé à Cholet en U18 dans l’un des meilleurs centres de formation de France. Qu’est-ce qui fait son succès selon vous ?
J’ai été repéré quand j’étais à Saint-Quentin et, quand Cholet vous appelle, c’est une fierté vu le nombre de grands joueurs qui sont sortis du centre. Il y a une grande qualité dans les entraînements, le niveau est élevé, les éducateurs sont très expérimentés et tout est mis en œuvre afin que les jeunes performent, ne pensent qu’au basket.
Y’a-t-il des joueurs qui vous ont inspiré pendant votre formation ?
J’aime beaucoup le jeu de l’Espagnol Sergio Lull. Je regarde souvent ses matchs, ses déplacements… En NBA, j’aime aussi LeBron James. Michael Stockton aussi, son intelligence de jeu, ses passes.
À lireNBA : les Boston Celtics bien partis pour le « back-to-back »En 2022, vous n’hésitez pas à être prêté en Pro B, à l’Alliance Sport Alsace. Que vous a apporté ce passage à l’échelon inférieur ?
Il fait partie de ma progression, de mon évolution. La Pro B est un championnat très formateur. Il y a de très bons joueurs. En tant que jeune, j’y ai acquis de la discipline, du temps de jeu qui m’a aussi permis de gagner en confiance. J’ai travaillé des aspects de mon jeu comme le tir extérieur. Je n’ai pas regretté ce prêt.
« Je dois améliorer mon shoot »
Quels sont les domaines dans lesquels vous devez progresser ?
Il faut que je continue sur cette dynamique, que je progresse encore au niveau du shoot. Il faut que je travaille aussi tous les aspects de mon rôle de meneur, que je prenne plus d’initiatives, de responsabilités, que je fasse tourner le ballon lorsque c’est nécessaire.
À lireNBA : pourquoi Zaccharie Risacher et Alex Sarr peuvent prétendre au titre de rookie de l’annéeVous êtes jeune, est-il facile de gérer le rythme des entraînements, des matchs du monde professionnel ?
Oui c’est une question de rythme, d’organisation. On est aussi bien suivi par le staff médical et le staff technique. Il faut que l’on prenne conscience qu’il n’y a pas que les entraînements et les matchs qui comptent, mais la vie de tous les jours, l’alimentation, les phases de repos. Il faut intégrer tout cela. L’hygiène de vie est aussi importante dans les équipes de jeunes, mais c’est vrai qu’avec les professionnels le rythme des matchs, des entraînements n’ont rien à voir. Il faut être vigilant sur tous les aspects de notre vie pour se construire un bon physique et éviter les blessures ou les périodes de moins bien.
Jusqu’où peut aller Cholet cette saison ?
On va essayer de poursuivre sur le rythme que l’on a depuis le début. Ce ne sera pas facile, les autres équipes sont bien armées également, mais on a confiance. Après, pour les play-offs, les cartes sont redistribuées et ne permettent pas de faux-pas. J’aime bien ce système, on peut voir le mental des équipes.
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