A 15 ans, Nathan Soliman était le plus jeune joueur sélectionné pour le Young Star Games. Mais le joueur du pôle France n’a pas été plus impressionné que ça.
C’est une fierté pour vous d’être le plus jeune du Young Star Game ?
Je n’ai pas vraiment pensé à ça. J’ai toujours bien été intégré dans les groupes plus âgés et notamment la génération 2007, donc je me sens vraiment comme l’un des leurs.
Pour vous, l’objectif derrière ce match c’est de prendre de l’expérience ?
À lireLa NBA bientôt en Europe ? Le projet prend de l’ampleur !Exactement. Je suis venu pour performer, et pour me confronter aux autres, notamment ceux qui sont professionnels, c’est une très bonne expérience. Mais je viens aussi pour m’amuser.
Dans quel atelier du combine (série de test physique pour tester la détente, l’agilité, ou encore la vitesse du joueur, Ndlr) peux-tu te démarquer des autres ?
En agilité je peux être bon, déjà à l’INSEP je me démarque sur ce genre d’exercice. Je ne connais pas trop le niveau des autres, mais ça va être mon point fort.
À lireNBA : les Boston Celtics bien partis pour le « back-to-back »Dans quelle facette du jeu dois-tu t’améliorer pour passer un cap et te rapprocher du niveau professionnel ?
C’est pas dans mon basket, mais je dois travailler ma rigueur, donc c’est mental.
« J’ai toujours eu de très bons coachs, qui m’ont permis de me développer »
Comment travaillez-vous cela ?
Avec mes coachs, et en plus j’ai une psychologue qui m’aide sur ma préparation mentale et notamment la gestion de l’échec ou encore comment réussir à se donner à cent pour cent sur un terrain.
Avez-vous déjà eu des discussions avec des équipes pour votre futur ?
À lireNBA : pourquoi Zaccharie Risacher et Alex Sarr peuvent prétendre au titre de rookie de l’annéeCe sont mes parents et mes agents qui s’occupent de ça.
Ces dernières années vous avez connu beaucoup de coachs. Arrivez-vous à prendre des choses que chacun vous à appris ?
Tous mes coachs ont été très différents, et là cette année à l’INSEP on a un nouveau coach, François Peronnet, qui est différent de Lamine Kebe, qui lui était là l’année dernière. Ils apportent tous des choses nouvelles avec eux, et c’est super intéressant de travailler avec des entraîneurs comme ça. J’ai de la chance, j’ai toujours eu des très bons coachs qui m’ont permis de me développer.
Votre objectif c’est la NBA, avez-vous une équipe de rêve ?
À lireIl y a 32 ans jour pour jour, le CSP Limoges marquait l’histoire du sport françaisNon, pas vraiment. Même si j’aime beaucoup les Lakers (Los Angeles, Ndlr) pour la ville et le cadre. Je dirais les Lakers où les Golden State Warriors.