Battus en finale par Boston, les Mavericks vont encore avoir une très belle carte à jouer cette saison. Les atouts ne manquent pas. De Luka Doncic à Kyrie Irving en passant par le nouveau venu Klay Thompson quatre fois champion avec Golden State.
Au regard de leur première partie de saison précédente mi-figue mi-raisin, on n’attendait vraiment pas les Mavericks à un tel niveau. Pourtant, ils se sont hissés jusqu’en finale contre Boston (défaite 4-1).
Pendant des semaines, sous le panier, cela avait manqué de peps autour des stars Luka Doncic et Kyrie Irving. Néanmoins, durant l’hiver, certains renforts ont fait vraiment du bien comme le pivot Daniel Gafford et l’ailier fort PJ Washington. Comme le rookie, le pivot Dereck Lively II s’est senti pousser des ailes, et le jeu de Dallas s’est transformé.
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Dallas peut-il gêner les Celtics ?
Seuls les Celtics ont pu finalement les contenir. Cette fin de saison dernière a clairement fait comprendre que les troupes de Jason Kidd figurent plus que jamais parmi des candidates au titre. Alexis Ajinça, présent dans le staff des Wizards, confirme :
« Avec Doncic, Klay Thompson et Irving, c’est bien possible que ce soit l’année de Dallas. Sur le papier, ils ont vraiment une très, très bonne équipe. Après, la grande question va être de savoir s’il va y avoir une bonne cohésion au niveau de l’équipe. »
« Dans cette franchise, on se rend vite compte qu’ils ont ces trois joueurs ayant besoin de la balle. Beaucoup de choses vont dépendre pour la suite pour eux, à savoir si quelqu’un va être amené à se sacrifier un peu. Et ce, sans qu’il y ait un trop gros impact collectivement parlant, au niveau de l’équipe ».
Dans cette équipe, les forces sont en nombre. L’expérience, l’expertise et l’adresse de Klay Thompson (17,9 points), quatre fois champion avec Golden State (2015, 2017, 2018, 2022), devrait constituer un sacré atout. Mais pas que.
Trois joueurs dominant, une équation à résoudre
La polyvalence de l’ancien ailier des Pelicans Naji Marshall, très bon shooteur à 3 points et très bon défenseur, ne sera pas de trop non plus. Et si d’aventure Doncic venait à moins perdre de son énergie avec ses incessantes discussions avec les arbitres pour mieux se montrer clinique lors des matchs, cruciaux, la bande de Jason Kidd pourrait franchir la dernière marche :
« Pour qu’ils aillent au bout, ils auront besoin de l’adresse, de l’expertise de Thompson, insiste Ajinça. Cela sera également vrai pour Irving. N’oublions pas que ce dernier a été aussi champion NBA avec les Cavaliers (en 2016, Ndlr). Dans le même temps, Doncic devra être capable de les trouver en attaque en les incluant dans le jeu. »
« Il faudra aussi que le noyau autour de ces trois joueurs suive. On a souvent remarqué ce cas de figure avec trois joueurs dominants. L’histoire a quelques fois montré qu’ils n’arrivaient pas forcément à réussir tout ce qu’ils désiraient. Et pourtant sur le papier ils devaient tout renverser. Dans le jeu, cela se vérifiait moins ».
Les fans de l’American Airlines Center ne l’entendent évidemment pas de cette oreille alors que les Mavs n’ont été qu’une seule fois champion, c’était en 2011…