Afficher le sommaire Masquer le sommaire
Prêté par le Stade Français à Dax, Noah Nene, le centre de 20 ans se sert de cette expérience pour atteindre des objectifs très élevés dans le futur.
Comment vous êtes-vous retrouvé à Dax ?
Je cherchais à avoir davantage de temps de jeu (1 match de Top 14 et 1 match de Champions Cup la saison passée, Ndlr). Au départ, le Stade Français n’était pas forcément emballé, mais j’ai poussé pour gagner ce temps de jeu.
Comment se passent ces premiers mois à Dax ?
Ici, c’est vraiment un jeu de ballon. À Dax on évolue énormément dans les espaces. On essaie de déplacer beaucoup de ballons. On a pourtant les joueurs qu’il faut pour être dans l’affrontement. Cependant, on joue beaucoup dans l’évitement avec cette forte recherche de l’espace libre. C’est un style de jeu assez aéré. Il me convient bien. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi Dax.
À lireAvant Antoine Dupont et Iris Mittenaere, le top 5 des rugbyman en couple avec des « people »Une qualification en phase finale est-ce envisageable ?
Sincèrement, avec les matchs qu’on délivre, je ne ferme pas la porte à cette éventualité. Nous sommes capables d’enchaîner les victoires, mais aussi de rebondir comme après cette lourde défaite à Béziers (17-50, Ndlr) sur un derby délocalisé. On n’était pas chez nous. On a obtenu malgré tout notre premier bonus de l’année (contre le Stade Montois 40-11, Ndlr). Dax n’est pas qu’une équipe qui joue le maintien ! Elle peut viser plus haut.
À LIRE AUSSI : toute l’actualité du rugby dans votre mag
Noah Nene garde espoir pour les phases finales
De quoi retrouver le sourire après une dernière saison un peu compliquée…
Je suis arrivé au Stade Français il y a trois ans (en 2022 en provenance du RC Val de Bièvre, Ndlr). J’ai connu une année Crabos très belle. Tout s’est enchaîné. J’ai signé un contrat. Malheureusement j’ai été blessé pendant un an. Cela m’a mis un peu dans le dur et j’ai eu du mal à revenir l’an dernier. Je jouais en espoirs, mais je n’étais pas incroyable. On attendait beaucoup de moi. Mais je revenais de blessure. J’avais une mauvaise pression, un mauvais stress.
J’ai malgré tout fait une assez bonne fin de saison. Cela m’a remis en confiance. J’ai fait deux, trois matchs avec les pros. Mon but était vraiment de jouer. Néanmoins, j’étais bien conscient que cela ne serait pas pour cette année. Ce prêt m’a surtout permis de me remettre en selle et de vraiment me lancer.
« Dax n’est pas qu’une équipe qui joue le maintien ! »
Le but ultime est-il de faire toute votre carrière au Stade Français (il est né à Cachan en région parisienne, Ndlr) ?
À lirePour mettre fin aux blessures, le Stade Français fait appel à l’intelligence artificielleC’est vraiment beau un joueur qui fait sa carrière dans un même club. Quand on voit par exemple le parcours d’un Paul Gabrillagues, c’est superbe à voir ! Dans la meilleure optique, ce serait de faire effectivement la plus grosse carrière possible au Stade Français. Même si on ne sait jamais de quoi est fait demain. Pour l’instant, je reste concentré sur ma fin de saison avec Dax. On verra ce qui se passera pour la saison à venir.
International U20, la grande équipe de France est-ce un objectif pour vous ?
Totalement ! Je rêve de l’équipe de France. C’est un objectif concret que je me suis fixé. J’ai envie de l’atteindre. Je souhaite en être le plus rapidement possible, mais sans brûler les étapes. J’ai fait un seul match avec l’équipe de France U20 (contre l’Irlande, Ndlr). Cela ne s’était pas hyper bien passé, mais c’était l’an dernier à une période où je n’étais pas au top. J’avais eu au moins la chance de disputer ce match.
Plus jeune, qui était votre idole ?
À lireSix Nations : le top 10 des plus grands joueurs de l’histoireC’étaient surtout Sonny Bill Williams et Wesley Fofana.
