Meilleur jeune de Pro B en 2023/2024, Noah Penda découvre cette saison l’élite au Mans avec son coach de Vichy (Guillaume Vizade) avec qui il a décroché le titre de champion d’Europe U20 cet été (élu dans le 5 de la compétition). A 19 ans, il a tout pour devenir le nouveau Yabusele !
Quels sont vos objectifs pour cette première saison dans l’élite ?
Mes objectifs, c’est de jouer toutes les équipes les yeux dans les yeux, on ne doit avoir peur de personne même si on va y aller étape par étape. Le minimum, c’est déjà de se maintenir et après de pouvoir aller chercher les play-offs. Individuellement, aller chercher des records individuels, se sublimer, mais surtout faire au minima ce que j’ai fait en Pro B la saison passée. Le reproduire à l’étage supérieur, ce serait déjà une réussite.
Vous avez pu croiser des joueurs comme Mike James lors du Media Day. Est-ce excitant ou intimidant ?
Jouer contre des joueurs qui ont de l’expérience, des joueurs de renom et il y en a aussi dans mon équipe, ça fait bizarre. J’ai commencé le basket jeune, j’en ai vu beaucoup à la télé ou en étant dans les gradins. Là, être sur le terrain, face à eux, ça fait bizarre.
« Reproduire à l’étage supérieur ce que j’ai fait en Pro B »
Vous avez été élu meilleur jeune de Pro B. Cela vous a-t-il permis de passer un cap et de vous sentir plus à l’aise avant cette saison ?
La récompense en elle-même ne m’a pas fait passer un cap, c’est la récompense du travail accompli ces deux dernières années. Ça m’aide à avancer.
La Betclic Elite se bat pour garder ses pépites. Comment vous positionnez-vous par rapport à ça ?
Ça dépend de chacun. Il peut y avoir des profils plus ou moins adaptés à certains coachs au jeu européen. Moi j’ai réussi à trouver ma place dans le championnat français et à me développer. Je suis passé par cette étape-là. Mais chacun doit trouver sa voie.
« La consistance de mon tir à 3 points va être l’élément clé de mon développement »
Quels sont vos objectifs en termes de développement ?
La consistance de mon tir à 3 points va être l’élément clé de mon développement pour les prochaines années. Pour devenir un joueur fiable, il va falloir que je travaille dessus et je travaille déjà dessus. Mais il n’y a pas que ça. Il y a aussi cette capacité à tout faire qui m’a défini jusqu’à aujourd’hui et qui m’a permis d’arriver là où je suis. Savoir tout faire à très haut niveau, c’est difficile, donc il va falloir beaucoup travailler pour réussir à garder cette polyvalence.
Ce match contre l’Espagne avec l’équipe de France U20 avec ce buzzer beater est-ce l’un des meilleurs moments de votre carrière ?
Pour l’instant, dans ma jeune carrière, c’est le meilleur moment que j’ai eu l’occasion de vivre. L’année dernière, j’ai eu exactement le même tir dans les mains, je l’ai raté. Quand je revois la vidéo, j’ai aussi en tête tout ce que ça m’a coûté, tous les efforts que j’ai dû mettre, toutes les heures que j’ai dû passer dans la salle pour travailler ce genre d’action. C’est aussi une récompense.