vendredi 29 mars 2024

OL : la victoire à Ajaccio est très loin de régler les problèmes d’une équipe mal en point

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Dominé par une valeureuse équipe ajaccienne, Lyon se ressaisit légèrement sans pour autant sortir la bouteille d’oxygène de la bouche. Pendant ce temps là, en coulisses, Lyon entame le grand ménage depuis l’arrivée de John Textor.

La Corse et l’OL, c’est une histoire d’amour qui ne marche pas. Les exemples sont nombreux pour montrer le désamour entre l’île de Beauté et le club septuple champion de France. C’est le Gazelec, club en liquidation judiciaire, qui mis fin à l’aventure d’Hubert Fournier dans le Rhône. C’est Bastia qui a eu tant de facilité dans les années 2012 à gagner contre les Gones.

Alors que la 20ème journée donne à Lyon un déplacement périlleux en Corse, les joueurs de Laurent Blanc n’ont qu’un mot en tête : gagner. Gagner pour s’éviter une nouvelle crise de panique alors que les supporters sont vent debout contre la déroute de leur équipe.

Les Gones ont gagné 2-0 contre le cours du jeu. C’est vrai que le neuvième de Ligue 1 semblait plus en adéquation avec la place d’Ajaccio. Peu de jeu, pas de mouvement, des fulgurances par moment.

Il n’y a rien à retenir de l’équipe entraînée par Laurent Blanc. Si Lepenant a ouvert son compteur en Ligue 1, les carences défensives de l’OL ressemblent à celles d’une équipe de semi-pros. Son compère de l’attaque, Alexandre Lacazette inscrivait, lui, son douzième but en championnat.

Les supporters Lyonnais quittent le stade à 20 minutes de la fin

C’est une scène plutôt inédite qui a eu lieu au stade corse, les lyonnais en tribune ont quitté l’enceinte pour prendre le dernier ferry de la soirée. Les Bad Gones et Lyon 1950 ont ainsi loupé les 20 dernières minutes de la rencontre.

Si les Rhodaniens ont pris le ferry avant même la fin du match, il n’ont rien loupé. Les Gones n’ont pas forcé leur talent pour garder les deux buts d’avance.

D’ailleurs, Lyon n’a pas eu besoin de ses supporters pour l’emporter. Il n’en n’a pas plus besoin alors que le club continue de décevoir. L’OL se montre plus croustillant en coulisse.

Aulas et l’erreur Juninho, une nouvelle punchline

Le dirigeant lyonnais a une nouvelle fois eu l’occasion de s’exprimer sur l’ancien directeur sportif des Gones. Le Boss lyonnais a chargé la star brésilienne des années 2000. En effet, Aulas continue d’insister : il a fait une erreur en donnant un rôle “surdimensionné” au numéro 8 lyonnais.

Une façon de partager l’échec de la politique sportive de Lyon ces dernières années. JMA ne remet pas en cause l’homme mais le périmètre d’action du Brésilien de 48 ans.

Dans un entretien au journal Le Monde, le Président lyonnais défend la stratégie du club au travers son modèle économique. Problème pour l’OL, le club devait se reposer sur des recettes qui permet le recrutement de joueurs majeurs, sans vendre. Le compte n’y est pas, malgré l’arrivée, en 2016, dans une enceinte très moderne et au sommet de la technologie.

La position de JMA ne colle pas avec le contexte actuel. Les supporters réclament du changement alors que le Président joue encore une fois les conservateurs.

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