Après avoir affiché son soutien à Peter Bosz et visé les 30 points avant la trêve, puis mis toute sa confiance en Laurent Blanc, Jean-Michel Aulas ne survivra pas à la déception qui se profilera en cas de défaite.
On est très loin du compte. En septembre, après la défaite de l’OL à domicile face au PSG (8ème journée, 0-1), alors que Jean-Michel Aulas croyait encore en Peter Bosz, il lui avait fixé un ultimatum : avoir 30 points au soir de la 30ème journée. Avant le match de ce soir contre Nice, l’OL en compte 20. Laurent Blanc a dirigé l’équipe lors des quatre dernières rencontres de championnat, pour deux victoires et deux défaites. Peter Bosz, lui, a pris un petit point avant de laisser sa place à l’ancien entraîneur du PSG.
A 8 points du podium, 7 de la 5ème place, l’OL n’a pas encore abandonné toutes ses chances de retrouver l’Europe. A condition de vite faire basculer le bilan du nouveau coach dans le positif. « Avec Laurent Blanc, j’ai la conviction qu’on va y arriver », répète sans cesse Jean-Michel Aulas. Avec pratiquement autant de conviction qu’il défendait son prédécesseur quelques jours plus tôt.
Paqueta et Guimaraes, les deux profils qui manquent à l’OL
Toute la question est de savoir si le mal n’a pas déjà été fait. Et pas seulement par Peter Bosz. Les départs de Depay, libre, mais surtout ceux de Guimaraes et Paqueta (qui ont rapporté 43 millions d’euros à eux deux), qui n’ont pas été remplacés, coutent chers aux Gones. Ce sont les deux profils exacts qui manquent à l’équipe de Laurent Blanc aujourd’hui.
Alors que la vente reste très fragile, un nouvel échec cette saison dans la course à l’Europe marquerait un nouveau cap terrible dans la chute de l’OL, dont Jean-Michel Aulas ne se remettra sans doute pas. Avant un mois et demi de trêve, en raison de la Coupe du Monde, c’est Aulas qui joue très gros ce soir.
