vendredi 29 mars 2024

Grosse tension sur l’Olympico : Lyon et Marseille ont tout à perdre

OL - OM (20h45)

À lire

Malheur au perdant ! Très attendu, l’Olympico peut surtout avec de graves conséquences pour le perdant. Impossible de pointer du doigt un favori, même si les statistiques parlent pour l’OL.

Avec la victoire de Lens sur Monaco puis le nul de Lille à Auxerre, les deux Olympiques ont vu le choc de ce soir prendre une autre ampleur. Pour le recevant lyonnais, c’est une occasion en or de revenir sur les talons lillois et monégasques. Pour l’OM, il s’agit de récupérer la deuxième place. L’Olympique Lyonnais reste le maître dans les confrontations olympiennes avec une invincibilité de 16 ans à la maison et arrivé lancé, après 3 victoires de suite. L’OM, de son côté est impressionnant à l’extérieur…

A LIRE AUSSI : Adrien Thomasson : “J’ai toujours eu besoin des autres”

Il faut remonter à 2007 pour voir l’OL se laisser dominer par l’Olympique de Marseille. À l’époque, Niang avait fait plier les Gones d’Alain Perrin à Gerland 2-1. Un succès de prestige qui sera le seul avant la domination lyonnaise. 16 ans plus tard, il est difficile de dégager un véritable favori pour cette rencontre.

Si les Marseillais n’ont jamais gagné au Groupama Stadium, où ils n’ont obtenu qu’un nul en 7 ans, ils ont démontré cette saison, que loin de leurs bases, ils étaient très difficile à bouger.

Mais cet Olympico n’est pas un match comme les autres. Il tenir compte du contexte, avec un stade plus qu’hostile aux Marseillais. Lyon et Marseille sont les deux clubs avec la plus grande rivalité sportive depuis l’avènement de QSI.

Lyon peut revenir à 3 points de la 5ème place

Grâce au succès lensois, les Gones ont l’occasion rêvé de revenir à 8 points de la 4ème place en cas de victoire sur l’OM. Mais surtout, à 3 points de la 5ème place. Les joueurs de Laurent Blanc pourraient alors croire plus que jamais à une qualification européenne. De son côté, Marseille n’a pas le choix. Pour retrouver la 2ème place (et une qualification directe pour la C1), tout en prenant une marge, sans doute définitive, sur Monaco, il faut gagner. Pour ça, il faudra faire beaucoup mieux qu’à Lorient le week-end dernier.

Pour Lyon qui va nettement mieux en 2023 (1er club, à égalité avec le PSG), il faudra garder la même dynamique. Malgré le couac nantais, l’OL revient très fort.

Pour cela, les Gones pourront compter sur ses quatre offensifs : Lacazette, Jeffinho-Cherki et Barcola. Les quatre joueurs symbolisent la bonne deuxième moitié de saison lyonnaise. L’un des quatre (Cherki ou Jeffinho) pouvant être utilisé en joker.

Grâce à eux, les défenses adverses ont plus de mal à contenir les assauts lyonnais avec une nouvelle mobilité en attaque. Lors du match à Toulouse, Jeffinho et Cherki ont fait souffrir le martyr à la défense à 4 de leurs adversaires.

L’OM en panne avec 3 matchs nuls sur ses 5 derniers matchs

De son côté, l’Olympique de Marseille avance au ralenti. Sur leurs cinq derniers matchs les coéquipiers de Rongier ont digéré 3 matchs nul pour 2 victoires. Les pensionnaires du Vélodrome ont vu Lens les dépasser, momentanément, mais les menacer, jusqu’au dernier moment. Tout comme Monaco, revenu dans leur sillage. Il était temps d’ailleurs pour les Phocéens de retrouver le goût de la victoire au Vélodrome. Une très faible équipe de Troyes leur a offert ce succès sur un plateau.

Mais attention : les deux derniers succès contre Reims et Rennes ont prouvé que les Marseillais sont redoutables à l’extérieur. L’OM qui attend un succès depuis 16 ans dans le Rhône ne manquera pas de motivation.

Pour rappel, si l’OL a la faveur des statistiques, il faut souligner que l’OM ne s’est incliné qu’une seule fois en déplacement cette saison. C’était au Parc des Princes (0-1) et pas forcément mérité.

Une chose est sûre : le perdant de ce match (s’il y en a un) pourrait perdre très gros. L’OM restera sous la pression de Monaco et Lyon dira adieu à la 5ème place.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi