Les Gones ont profité de la 21ème journée pour reprendre deux points sur l’OM, mais sont encore loin d’être guéris . Si dans le jeu, L’OL semble loin de ces standards, sur le plan comptable, l’opération est parfaite pour les Gones. Peter Bosz doit tout de même composer avec un effectif dans le doute.
Ce ne sont pas les plus belles 90 minutes d’un match de l’OL cette saison. Dominateurs dans l’ensemble, les coéquipiers de Maxence Caqueret ont brillé par séquence, tout en affichant des limites. Face à une équipe troyenne en manque de confiance, l’Olympique Lyonnais avaient pourtant tous les ingrédients pour livrer une belle copie. C’est loin du compte.
L’OL ne peut se contenter de si peu. Que ce soit sur le plan offensif et défensif, la copie lyonnaise reste pâle. ET on peut se poser la question : face à un adversaire mieux armé que les Troyens, l’OL aurait-il pris des points ?
Peter Bosz n’a toujours pas trouvé la clé pour remettre cette équipe dans le bon sens. Alors que le calendrier se corse, entre le mois de janvier et février, on a largement de quoi continuer à être inquiet.
Au rayon des satisfactions lyonnaises : Lukeba, Lopes, Caqueret et Guimaraes qui tiennent leur rang. Mais pour espérer le podium, Bosz et l’OL doivent avoir plus d’atouts dans leurs pieds.
La médiocrité de l’OL, incapable de tuer le match
Si l’on analyse le match de Troyes en profondeur, c’est à se demander si l’OL ne se soucie pas de la différence de buts. Les Gones ont un effectif de grande valeur qui ferait plaisir à 90% des équipes de Ligue 1.
À Troyes, Lyon n’a jamais été capable de réaliser le break. Dans cette perspective, quel avenir pour Peter Bosz avec un effectif qui montre chaque année les mêmes limites ?
Dembélé, Paqueta et Aouar ont eu du mal à combiner. À tel point que le schéma de Peter Bosz met en lumière de nombreux bémols offensifs. À commencer par Lucas Paqueta, qu’on a vu remuant en première période. Beaucoup moins en seconde période avec un déficit physique.
Son compère de l’attaque, Houssem .Aouar a éprouvé de nombreuses difficultés à prendre de la vitesse, à trouver des combinaisons avec Moussa Dembélé ou Maxence Caqueret. Aouar n’a été dangereux qu’à deux reprises. C’est trop peu. Surtout face à la défense désorganisée de l’ESTAC.
Dembélé n’a guère fait mieux. Trop seul devant, le numéro 9 a saisi sa chance à deux reprises pour tenter de forcer le verrou troyen. C’est un pénalty généreux qui scellera le score de l’OL.
Caqueret Lukeba, Lopes, la colonne vertébrale lyonnaise
Eux, ont encore été étincelants dans le jeu. Très à l’aise dans ce système, Maxence Caqueret a impulsé de nombreuses offensives lyonnaises. Plus porté vers l’avant, le compère de Guimaraes a joué juste et exercé un pressing alternatif très efficace.
Caqueret épaissit son volume de jeu et rentre pleinement dans les plans de P.Bosz. Seul bémol à l’Olympien, sa qualité offensive devant le but, c’est ce qu’il manque à Caqueret pour avoir une palette de jeu de grande qualité.
C’est un futur grand joueur de la Ligue 1. Lukeba impressionne par sa simplicité et son placement très optimal. Le défenseur central lyonnais devient un titulaire indiscutable. Très juste dans les placements, sa relance balle au pied reste une belle merveille. Ces passes qui cassent les lignes font de lui un premier relanceur de choix.
Derrière lui, Anthony Lopes a vécu un match tranquille mais sérieux. Le Lyonnais réalise son premier match sans encaissé de but avec l’OL. Appliqué dans la relance, il est resté vigilant face aux attaques troyennes.
Moins de quatre jours avant la réception de Saint-Etienne, l’OL a encore du boulot. Vendredi au Groupama Stadium, la motivation du derby va-t-elle permettre aux Gônes de passer un cap en élevant encore leur niveau de jeu ?