Le constat des deux dernières sorties de l’OM (à Monaco et à Moscou) est que Dimitri Payet n’est pas indispensable. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
C’est bien connu : les absents ont toujours tort. Alors quand l’OM vient de réaliser ses deux meilleurs matchs sous Sampaoli (saison dernière comprise) et que l’on ne faisait pas partie des acteurs de ces performances, on a de quoi se poser des questions.
Même quand on s’appelle Dimitri Payet. Certes, il serait bien trop exagéré de conclure que le n°10 marseillais, qui réalisait un très bon début de saison avant de se blesser, n’a plus sa place dans le onze de l’OM, mais pas inutile de faire remarquer que l’OM n’est pas « Payet dépendant ».
Dimitri Payet mis sur la touche ?
Contrairement à ce que l’on pouvait craindre, l’équipe de Jorge Sampaoli n’est pas articulée uniquement autour de Payet et peut très bien être performante sans lui.
Un constat qui a deux conséquences directes, qui ne méritent pas de passer inaperçues. 1. Ce qui paraissant comme un des points faibles de l’équipe n’en est plus un. Joueur atypique et très influent sur le rendement de l’équipe, Dimitri Payet n’est pas irremplaçable. Sampaoli n’a pas besoin d’un deuxième Payet, même si Amine Harit a été un peu recruté pour jouer les doublures.
2. Et ce constat découle du premier : Dimitri Payet n’aura pas le droit au moindre relâchement. Si le n°10 marseillais connaît des passages à vide, comme cela a été le cas lors des deux dernières saisons, Sampaoli se passera de lui sans états d’âmes. Surtout quand Arkadiusz Milik sera de retour.
La bonne nouvelle reste pour l’OM qui a montré en Principauté, comme en Russie, qu’il pouvait s’appuyer sur un effectif solide…
