jeudi 28 mars 2024

OM : la vente en “stand by” pour mieux se faire cet été

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Jérémy Kinot
Jérémy Kinot
Journaliste

Deux mois après la tournée française de Franck McCourt, qu’en est-il exactement de la vente de l’OM ? Elle a simplement été mise en “stand by” pour quelques semaines avant une reprise des négociations cet été…

C’est une des phrases cultes de Bernard Tapie dans le film « Hommes, femmes, mode d’emploi » de Claude Lelouch, sorti en 1996. L’ancien président de l’OM y joue le rôle d’un homme d’affaire sans scrupule (à qui on diagnostique un cancer de l’estomac par erreur). Dans une scène, il donne une leçon d’économie à son partenaire à l’écran (interprété par Fabrice Luccini) : « Si tu veux vendre quelque chose, dis que ce n’est pas à vendre ».

C’est exactement la méthode employée par Franck McCourt début mars. Lors de sa tournée en France, le Bostonien n’y est pas allé de main morte pour appliquer la théorie du Boss, certifiant qu’il ne vendrait jamais l’OM, voué à rester dans la famille et passer d’enfants à petits enfants…

Pourtant, quelques semaines plus tôt, le propriétaire de l’OM était tout proche de le céder au milliardaire saoudien Al-Walid ben Tala Al Saoud. Le milliardaire, président de la Kingdom Holding Company a toutefois refusé de se plier devant les exigences financières exorbitante de McCourt. Après être revenu à la charge à plusieurs reprises, il a décidé d’adopter une attitude différente en affirmant ne plus vouloir acheter le club.

JHE placé la tête du conseil de surveillance pour gérer la vente

Pour pouvoir acheter à un prix raisonnable, le prince saoudien a donc fini par dire qu’il ne voulait pas acheter… prenant ainsi McCourt à son propre jeu. Officiellement (bien que tout cela n’a jamais été officiel), le prince Al-Walid Ben Tala Saoud s’est donc retiré du marché… pour mieux revenir !

Selon nos informations, l’objectif de l’homme d’affaire de 65 ans est de laisser l’orage passer et de revenir sur le dossier cet été, quand l’OM sera plus que jamais face à son destin. La vente sera alors inéluctable.

Pour lui comme pour McCourt, l’intérêt est de laisser le calme revenir avant de s’asseoir de nouveau autour de la table de négociations.

Dernier point très important : le fait que Jacques-Henri Eyraud ait été placé par McCourt à la tête du Conseil de surveillance n’est pas anodin. L’homme d’affaires américain estime que l’ancien président est le mieux placé pour gérer la vente du club.

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