vendredi 19 avril 2024

OM – OL (dimanche) : un Olympico qui tombe à pic

OM - Lyon (dimanche, 21h)

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La victoire à Brest rappelle que l’OL ne peut pas se permettre de la suffisance. Le club de Jean-Michel Aulas a souffert pour ramener les trois points du Finistère alors qu’ils menaient de trois buts. Une petite crise de panique mais au final, l’essentiel, les trois points pour les olympiens. Place à l’Olympico pour l’OL.

Dimanche, c’est dans un stade Vélodrome complaisant que Lyon espère prendre les trois points. Mais l’OL jouera avec la pression. Il devra obligatoirement l’emporter car il sera le dernier à jouer. Alors cet Olympico s’annonce croustillant malgré le contexte sanitaire.

Il y a longtemps que Lyon ne se mêle plus du titre de champion de France. Il faut remonter à la saison 2014-2015 pour retrouver trace d’une lutte des Gones face au puissant PSG. Cette saison, douze ans après leur septième titre semble être la bonne pour décoiffer Paris. Lyon a presque réussi un sans-faute mais la route s’annonce encore longue. D’une part car l’OL a raté son début de saison.

L’OM veut se relancer dans la course à la 5ème place

D’autre part, les quelques trous d’air du mois de janvier dont la défaite à domicile contre Montpellier résonnent encore. Alors pour Lyon il ne faut pas tergiverser encore moins contre son homonyme du sud. Surtout que l’on peut penser que le PSG (à Dijon) et Lille (contre Strasbourg) auront fait le plein de points au coup d’envoi.

L’Olympique de Marseille, meilleur ennemi du club du président Aulas, rêve de dompter le dauphin de Lille. Malgré un coup de mieux, l’OM reste fragile mais pas moins dangereux.

Car les hommes de Larguet ont tout intérêt à faire baisser la garde à Lyon. D’abord parce que c’est un Olympico et que les dernières confrontations ont donné raison aux pensionnaires du vélodrome. Ensuite, parce que l’OM a besoin de points comme son visiteur du soir. Même si on ne parle pas du titre à Marseille mais juste de la 5ème place qui peut conduire à la Ligue Europa (dans le cas où l’un des quatre premiers remporte la Coupe de France).

Pas seulement une question de fierté et de suprématie…

L’olympico est une affiche qui mérite le détour. Cette soirée que Gones et minots réservent volontiers pour regarder leur équipe favorite piétiner l’autre. Question de fierté et de suprématie olympienne entre les deux plus grandes villes de France derrière Paris. Sauf que cet Olympico, le second de la saison après le nul à l’aller au Groupama Stadium a de nombreux enjeux.

Pour commencer : les Gones attendent un succès depuis trois ans dans l’antre marseillaise. Le dernier buteur était Memphis Depay d’une sublime tête pour donner la victoire à Genesio en 2018. Lyon a une série à stopper et c’est le bon moment pour le faire.

Un autre enjeu de cet olympico c’est le classement. À la lutte pour le titre l’OL doit regarder devant et dans le rétro. Lille est dans la ligne de mire mais Monaco et Paris sont menaçants. Et de la lutte pour le titre à la Ligue Europa, il n’y a qu’un pas que les Gones n’ont pas envie de franchir. Alors, une victoire avec ou sans la manière donnerait un petit bol d’air aux Lyonnais.

Enfin, parce que Lyon rencontre sa première grosse équipe sur la phase retour, c’est un vrai test pour les hommes de Garcia. De plus, ce dernier réussit particulièrement bien face aux grosses cylindrées. L’OL est la seule équipe invaincue contre Monaco, l’OM, Paris et Lille. Le bilan de deux nuls et deux victoires parlent pour Depay et ses coéquipiers. Lyon a besoin de points à chaque match et celui-là siffle le début du sprint final.

Lyon attend un trophée depuis 2012, un titre depuis douze ans

Voilà neuf ans que la vitrine à trophées de Jean-Michel Aulas n’a pas accueilli une nouvelle coupe. Alors que le trophée hexagonal échappe à Lyon depuis douze ans, quoi de plus beau que le trophée national pour retrouver la gloire ?

En plus de cela, les Gones ont l’occasion de revenir en Ligue des champions, un an après la fabuleuse demi-finale au Portugal. Lyon a toutes les cartes en mains pour revenir du Vélodrome avec une victoire. Mais pour y arriver, il faudra mettre l’intensité et la rigueur nécessaire des grands matchs.

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