jeudi 25 avril 2024

Paredes prend une nouvelle dimension avec Pochettino

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Un seul être vous manque… et tout recommence. L’une des plus spectaculaires conséquences du départ de Tuchel aura été la résurrection de Leandro Paredes qu’on n’avait jamais vu aussi à l’aise dans l’entre-jeu parisien depuis son arrivée en janvier 2019. Explications.

Quand ils vous répondent de manière un peu mécanique que « tout peut aller très vite… dans un sens comme dans l’autre », il faut parfois savoir écouter ce que nous disent les footeux en manque d’inspiration. Parce que, même dans la plus caricaturale des expressions langue de bois, il y a toujours un fond de vérité que la trajectoire de Paredes à Paris vient illustrer à merveille.

Certes, tout allait mieux pour lui depuis la fin de la saison passée, lorsque son match retour face à Dortmund lui avait permis de quitter le banc sur lequel Tuchel préférait le voir assis, mais de là à l’imaginer en titulaire indiscutable de ce PSG là, il y avait un pas que peu d’observateurs osaient franchir.

« Il a tout simplement été meilleur et a aussi profité des performances moyennes de Danilo Pereira, décrypte Eric Carrière, consultant Canal+. Si la présence de Pochettino, son discours l’ont peut-être mis en confiance, vu ce qu’il montre sur le terrain depuis quelque temps, sa relation intéressante avec Verratti notamment, Tuchel aurait également eu du mal à s’en passer. »  

Au-delà du changement d’entraîneur c’est aussi le parcours personnel du joueur qui a compté, ses progrès dans l’analyse des situations, sa maturité supérieure dans la gestion de ses émotions.

Paredes, enfin le grand joueur que Paris attendait ?

Arrivé du Zénith Saint Petersbourg, il a mis du temps à cerner ce qu’on attendait de lui à Paris, les exigences d’un club de ce niveau. Très proche de Neymar, de Verratti et de Di Maria, il a su se faire accepter dans le vestiaire. Il ne lui manquait que de s’imposer sur le terrain.

Il aura suffi des trois premières semaines de « Poche »  pour transformer l’intermittent en titulaire, le joueur trop indiscipliné et nerveux en milieu sobre et inspiré, complément idéal de Verratti et Gueye dans la nouvelle organisation imposée par les absences de Neymar et Di Maria.

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« On oublie peut-être que des trois milieux, c’est lui qui, à la base, a le profil du meneur de jeu, son poste au Zénith, nous dit Daniel Bravo. Il a dû évoluer pour se transformer en milieu plus défensif en s’appuyant sur son agressivité naturelle et son volume de jeu. »  

Et si l’histoire entre l’international argentin et le PSG n’était qu’un malentendu ? Car, en janvier 2019, lorsque Luis Enrique l’a recruté en Russie, c’était dans la fameuse quête du milieu sentinelle dont il n’a jamais eu le profil. Il s’y est bien essayé, mais sans parvenir à s’y imposer. Il lui fallait juste un peu de temps pour montrer qu’il pouvait tout de même être un élément important au milieu de terrain, dans un autre registre.

Un peu de temps et un nouveau coach avec un nouveau statut pour un joueur dont la métamorphose n’a pas échappé aux plus grands. La Juventus voudrait l’associer à Rabiot la saison prochaine. Quand ils vous disent que, dans le foot, tout peut aller très vite !

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