DE NOTRE ENVOYE SPECIAL AUX JEUX OLYMPIQUES, STEPHANE DESENCLOS
Présent en tant que deuxième choix dans l’équipe de Thierry Henry, Rayan Cherki ne joue quasiment pas et a de plus en plus de mal à masquer son agacement.
L’image n’a pas échappé aux réseaux sociaux. Après la qualification des Bleus contre l’Egypte (3-1 en prolongation), Rayan Cherki a carrément repoussé un de ses partenaires venu fêter la victoire avec lui. Un instantané qui symbolise la situation du Lyonnais, quasiment pas utilisé par Thierry Henry.
Seulement 2 minutes de jeu au Groupama Stadium, la goutte d’eau qui fait déborder le vase
Depuis le début du tournoi, le milieu de terrain offensif des Gones a dû se contenter de 65 minutes lors du 3ème match (3-0 contre la Nouvelle-Zélande), alors que les Français étaient déjà qualifiés, ainsi que 2 petites minutes en toute fin de prolongation contre l’Egypte en demi-finale. Une entrée en jeu tardive d’autant plus frustrante que le n°18 des Bleus avait été appelé par Thierry Henry dès la 80ème minute, pour entrer en jeu en compagnie d’Arnaud Kalimuendo, alors que Désiré Doué était entré quelques minutes plus tôt. Mais l’égalisation de Jean-Philippe Mattea a tout changé. Et si Kalimuendo est entré dès le début de la deuxième prolongation, Rayan Cherki a dû attendre 13 minutes de plus…
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Un scénario qui a provoqué l’agacement du joueur qui vit mal la situation. Déjà, après le quart de finale contre l’Argentine, on l’avait vu très déçu de ne pas être entré en jeu. Mais ce qui n’arrange rien, c’est que la demi-finale se jouait sur ses terres, au Groupama Stadium.
Rayan Cherki pas dans les premiers choix de Thierry Henry
Pour comprendre la situation, il faut rappeler que Rayan Cherki ne figurait pas dans les premiers choix de Thierry Henry. C’est seulement après les absences officielles de Bradley Barcola, Warren Zaïre-Emery et Mathys Tell, non libérés par leurs clubs, que le Lyonnais a été appelé.
Comme joker, un peu dans le même rôle, le champion du monde 1998 lui préfère Désiré Doué, qui lui, a joué 133 minutes (dont 78 contre la Nouvelle-Zélande) et qui n’a raté qu’un seul match. En interne, certains n’hésitent pas à évoquer un malaise grandissant. Heureusement, il ne reste plus qu’un match.
