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Arrivé cette saison à Nanterre, alors qu’il aurait pu aller à l’étranger, Paul Lacombe veut continuer à se challenger à 34 ans.
Pourquoi avoir choisi Nanterre après l’ASVEL, Strasbourg ou encore Monaco ?
Je suis en contact depuis fin mai avec Pascal (Donnadieu). Le challenge sportif est vite apparu comme une évidence. De venir et jouer pour Nanterre, c’était une vraie motivation. J’ai beaucoup d’affinités avec Pascal (Donnadieu) et d’autres membres du staff depuis des années.
Ça m’a rapidement parlé de venir jouer ici. Tout comme jouer une Coupe d’Europe et le haut de tableau. Après, en toute honnêteté, je voulais partir à l’étranger. Je n’ai pas eu d’offres séduisantes. Pascal a toujours été en contact et j’ai fini par craquer au mois d’août. J’espère faire de grandes choses avec Nanterre.
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Paul Lacombe rejoint un top club français
Ne regrettez-vous pas de n’avoir pas eu cette chance d’aller à l’étranger après tellement d’années en France (17 saisons) ?
C’était le but. Après la saison plus que correcte que j’ai fait (11,7 points, 5,1 rebonds et 3,3 passes avec Strasbourg, Ndlr), ça ne s’est pas fait. J’aurais pu attendre un peu plus, mais je n’ai pas voulu prendre plus de risques. Pascal était en contact régulièrement et j’ai eu peur que la fenêtre se referme. Honnêtement, j’aurais voulu connaitre une expérience à l’étranger, mais je suis très heureux à Nanterre.
C’est un beau défi avec la nouvelle ère qui s’ouvre après le retrait de Pascal Donnadieu comme coach…
À lireNBA : les Boston Celtics bien partis pour le « back-to-back »(Il coupe) Il y a beaucoup de nouvelles choses même si Pascal n’est pas très loin. Il est toujours dans le bureau (comme directeur sportif) ou dans le coin. Pour côtoyer Philippe (Da Silva) depuis août, par rapport à ce que j’ai connu, c’est plus qu’intéressant. Il faut vraiment que ça marche avec lui. Il le mérite. Il est investi. Il bosse énormément.
Ce qu’il propose, c’est cohérent. Il connaît bien le championnat de France. Il connaît tous les joueurs. Il connaît son groupe. Moi, par exemple, il me met dans les meilleures conditions. C’est top. A nous de faire les efforts nécessaires pour gagner des matches et qu’il soit consolidé à cette place de coach.
« Je rêve d’accrocher un trophée avec Nanterre »
Comment expliquez-vous ce besoin que vous avez de toujours viser haut ?
J’ai eu la chance de vraiment toucher le plus haut du championnat de France pendant plus de 10 ans entre Strasbourg, Monaco et l’ASVEL. Aujourd’hui, j’ai fait un pas en dessous que ce soit Strasbourg et Nanterre. Mais ça reste le haut du panier. Avec Strasbourg, on a eu deux saisons compliquées, mais l’idée était de jouer le Top 6. Nanterre, en terminant à la 5ème place, j’arrive avec les mêmes ambitions. Je veux faire aussi bien.
À lireNBA : pourquoi Zaccharie Risacher et Alex Sarr peuvent prétendre au titre de rookie de l’annéeVouliez-vous aussi sortir d’une certaine zone de confort ?
J’ai un certain âge (34 ans) et, mes qualités, tout le monde les connait. Mais individuellement, on cherche toujours à prouver et à démontrer qu’on est présent. Je suis clairement sorti de ma zone de confort. Ça me fait du bien.
Quelle sera la saison rêvée pour vous ?
J’espère gagner un trophée. J’étais à deux doigts de le faire avec Strasbourg (battu en finale de la Coupe de France 83-70 par Dijon, Ndlr). J’espère y retourner cette année avec Nanterre qui a réussi à être finaliste de la Leaders Cup. Ce serait le rêve d’accrocher la Coupe de France ou la Leaders Cup. Sans oublier un Top 6 en championnat. On espère de nouveau aller en Coupe d’Europe l’an prochain.
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