mardi 10 décembre 2024

Pauletta Foppa (Brest) : « Se relancer après les Jeux, cela n’a pas été évident »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Pauletta Foppa continue d’être ambitieuse malgré les succès et les médailles, notamment l’argent lors des derniers Jeux de Paris. A 23 ans, la pivot de Brest affirme encore son envie de grandir et gagner en club. Entretien pour Handball magazine et Le Quotidien Du Sport.

Comment avez-vous vécu les derniers JO à domicile ?

J’ai vraiment apprécié. C’était incroyable avec une ambiance unique. Le public a été exceptionnel que ce soit à Paris ou Lille. C’était la première fois, pour un sport féminin, que l’on jouait devant autant de personnes (30 000 !). Je ne garde que du positif. Bien évidemment, on aurait aimé conserver notre titre olympique mais, quand il y a plus fort en face, il faut savoir l’admettre (battue 29-21 en finale par la Norvège, Ndlr). C’était le cas. On fera mieux la prochaine fois, mais je garde un bon souvenir de ces Jeux Olympiques.

Cela n’a-t-il pas été bizarre de finir la compétition à Lille ?

Quand on nous présentait l’évènement trois ans auparavant et que l’on nous disait que la fin du tournoi serait à Lille, quand tout se passe à Paris, on s’est forcément posé la question de savoir pourquoi nous on était exclu alors que les plus grosses compétitions se déroulaient à Paris. On sentait le fait d’être un peu mise à l’écart même pour la cérémonie d’ouverture.

De base, on devait tout faire à Lille. Je suis quand même contente d’avoir faire le début de compétition à Paris, d’avoir connu le Village avec tout le monde, de prendre la température de la salle avant de changer à Lille, au bon moment finalement. Dans le Village, tout le monde n’a pas le même rythme. Alors que là, on était dans notre bulle. C’était top. On est arrivé au meilleur moment avec un public qui avait plus que triplé. Ils nous ont aidées quand les matches étaient plus compliqués.

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« Il y a un beau projet à Brest »

A partir de quand avez-vous senti que ce ne serait pas une compétition comme les autres…

(Elle coupe) Dès le départ. Tout le monde ne parlait que de ça. Il y avait tellement d’ondes positives. On est un pays de râleurs, mais tout le monde a su se focaliser sur le positif pour vivre un grand évènement, dans une belle ferveur. Je ne garde que du positif. On peut avoir des regrets quand on perd d’un ou deux buts mais là, non, on a raté trop de choses pour conserver notre titre.

Etait-ce simple de repartir pour une nouvelle saison ?

Ça n’a pas été simple lors du premier entraînement, mais maintenant ça va. J’ai réussi à switcher. Mais c’est vrai que de revenir, remettre ses chaussures, s’orienter vers de nouveaux objectifs en club, ce n’est pas évident. Il y a pas mal de choses qui ont changé au club et tout le monde t’aide à te remettre dedans. Il y a un beau projet. 

Cette saison est placée sous le signe du changement que ce soit en club ou en sélection.

Il y a du changement et j’espère qu’il y aura du positif. En club, ça se passe bien. J’espère que ça va continuer comme cela jusqu’au bout. 

Quelle est votre ambition avec Brest ?

Je ne veux pas faire de saison blanche. Ce sera déjà très bien. Que ce soit le championnat ou la Ligue des Champions, encore plus… On a un bon groupe. Les filles ont bien bossé quand on n’était pas là.

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