A 22 ans, la joueuse de Brest Pauletta Foppa est l’un des éléments moteurs de l’équipe de France. Avec les JO à l’horizon, elle veut continuer à écrire sa légende. Entretien pour Handball magazine et Le Quotidien Du Sport.
Comment abordez-vous cette saison avec les Jeux Olympiques de Paris l’été prochain ?
Ça va être une longue et riche saison. La saison a commencé tôt pour finir tard. On a la chance d’avoir le Mondial entre les deux. Il va falloir être performant dans cette compétition avant de penser aux Jeux Olympiques.
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Avez-vous une exigence en plus après autant d’années en équipe de France ?
Un peu. Il reste tout de même dans un coin de la tête cette chance de vivre les Jeux Olympiques à la maison. Une chose rare dans une carrière. On a une exigence au quotidien. On veut gagner tous les matches. Ça met surtout une pression en plus.
Etes-vous consciente que votre sélectionneur croit encore en vous et vos capacités à vous dépasser encore ?
Je n’étais pas complètement satisfaite de ma dernière saison. J’en attends plus aussi cette année. Il y a de bons matches à jouer en club et de grandes échéances à venir avec déjà ce Mondial.
« Le dernier Euro a laissé un goût amer »
Espérez-vous profiter de ce Mondial pour avancer avec des certitudes sur les JO ?
Dans une saison, les JO, ça reste loin. Je pense d’abord au Mondial. On aura l’occasion de se jauger. On a changé pas mal de choses depuis l’Euro 2022. On pourra s’évaluer même si, après, il y aura encore six mois avant de penser aux JO. On a tout changé d’un point de vue tactique. On va montrer 95% des choses au Mondial. Derrière, on aura encore la chance de peaufiner des choses et des détails. Sur les matches amicaux, ça a bien fonctionné. Mais rien ne remplace la compétition.
Combien de fois par jour vous parle t-on des JO?
Souvent (sourire). C’est un évènement qui se passe à la maison. Tout le monde nous attend. Les gens sont impatients. Dans nos têtes, on espère d’abord réussir un bon Mondial avant de basculer sur les Jeux.
Le Mondial doit-il effacer le dernier Euro ?
C’est plus la manière. On avait perdu aucun match contre le Monténégro (27-25 ap). On ne s’était jamais retrouvé en grande difficulté. On a connu une claque lors du match pour le bronze. Pour nous, c’était une mauvaise compétition. On a perdu en demi-finale (défaite 28-20 face à la Norvège, Ndlr), le pire endroit. Ça a laissé un goût amer.