Le président du TBC, Philippe Laperche, espère ramener le basket toulousain sur le devant de la scène. Il explique son plan au Quotidien du Sport et à France Basket.
Depuis la fin de l’équipe des Spacers, le basket toulousain vivote. Est-il possible de revoir une équipe de haut niveau ?
Nous avons repris le club en 2011/2012, on était en Pré-nationale. On a mis 10 ans pour arriver au niveau Nationale 1. Les choses ont évolué rapidement, on a gagné la Coupe de France il y a trois ans.
Avant de parler de l’élite, notre objectif est d’abord la Pro B dans les trois ans, mais on a un budget autour des 700 000 euros. Toulouse est une ville attractive, mais pour attirer les joueurs c’est bien sûr aussi une question d’argent.
On possède un petit budget donc il est compliqué de structurer le club. Si on monte en Pro B sportivement, on aura des discussions avec les collectivités pour trouver des aides.
Y’a-t-il un potentiel public à Toulouse ?
Oui, il y a un public basket à Toulouse. L’épopée des Spacers l’a montré. Le Petit Palais des Sports fait 1700 spectateurs, il arrive qu’on le remplisse. Toulouse est une ville étudiante et les jeunes s’intéressent au basket.
Le problème, c’est qu’à partir de l’année prochaine, il ne sera plus disponible. On ne pourra pas utiliser le Palais des Sports car il y a déjà le hand et le volley, ce n’est pas gérable. On attend que la mairie nous propose quelque chose de viable. A Toulouse, il manque des salles.
« On essaie de ne pas reproduire le schéma des spacers en ayant plusieurs partenaires et pas un seul »
Pouvez-vous reproduire le modèle des Spacers qui avait fonctionné par le passé ?
Non car à l’époque il n’y avait qu’un gros partenaire. Quand il a estimé que les résultats n’étaient pas à la hauteur de son investissement, il est parti. On essaie de ne pas reproduire ce schéma en ayant plusieurs partenaires comme ça si un arrête on peut se retourner avec les autres.
Quelles sont vos relations avec les autres clubs toulousains ?
Nous avons de bonnes relations avec le Stade, avec le TFC aussi. J’ai récemment rencontré Didier Lacroix, c’est un excellent président. Mais le basket n’est pas vraiment en compétition avec le rugby et le foot. On est un sport de salle, les moyens ne sont pas du tout les mêmes. On s’entend bien aussi avec le hand et le volley même si on démarche plus ou moins les mêmes partenaires. On partage d’ailleurs les mêmes bureaux.