lundi 17 mars 2025

Pierrick Naudin : « Dijon a passé un cap »

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L’arrière gauche de Dijon est reparti avec l’ambition de ramener le Dijon Métropole Handball en StarLigue. Après une bonne première partie de saison (2ème à l’issue de la phase aller), le capitaine espère retrouver l’élite qu’il a connue deux fois avec Dijon en 2013/2014 et 2023/2024 et une fois avec Aix en 2014/2015. 

Comment allez-vous au moment de repartir pour cette deuxième partie de saison ?

On avait hâte de reprendre ! Pour le moment, on fait une superbe saison par rapport au contexte où l’on était avec une grosse partie de l’effectif qui a changé. On a aussi changé d’entraîneur (Medhi Ighirri a remplacé Ulrich Chaduteaud, Ndlr) et le staff. C’est toujours une période délicate, mais ça se passe vraiment bien. 

Avec votre expérience et après plus de 10 ans au club, sentiez-vous que Dijon était au début d’une nouvelle belle aventure ? 

Tout de suite, on a vu que ça a bien pris. Tout le monde allait dans le même sens. C’était intéressant. Ça se construit et le projet se met en place. Ça a donné un nouveau souffle. Ça nous a fait du bien. 

Quelle était l’ambition au début de cette saison ?

Les ambitions de Dijon sont de toujours jouer les premiers rôles. On a réussi à construire. Et maintenant, l’objectif est de jouer la première place. La bonne demi-saison, c’est bien. Mais on doit confirmer sur toute une saison. C’est là que l’on va voir si l’on mérite notre première place. Ça vaut encore plus cher que les autres années avec la nouvelle formule de la ProLigue. C’est bien de voir que celui qui termine premier de la saison régulière soit désigné champion. C’est sur toute une saison.

C’est normal que l’on juge le champion sur la longueur. Voir une équipe qui fait un gros tournoi et de gros play-offs repartir avec le trophée, ce n’était pas forcément juste. Tout le monde ne joue pas la même chose. Du 2ème au 9ème, ça fait beaucoup. C’est le 2ème qui peut se faire léser. Le facteur chance peut rentrer en ligne de compte. Il y a beaucoup de matchs en peu de temps. Les gros effectifs seront avantagés sur 6 matchs en trois semaines. Pour un club, le plus important reste la montée. Mais le titre, ça reste dans les têtes. J’ai pu en apprécier toute son importance en 2023. 

Après toutes ces années en ProLigue, sentez-vous qu’il y a une plus grande densité chaque saison ?

Tout le monde peut gagner tout le monde ! Il y a des surprises tous les week-ends. Ça rend compliqué le championnat. Tu te remets en question à chaque match. C’est différent en StarLigue. Il y a quatre-cinq clubs qui se détachent. La ProLigue est difficile en cela. Frontignan sort d’un contexte particulier et ils sont impressionnants sur la longueur. C’est hyper agréable de vivre une saison harmonieuse quand tout va dans le bon sens que ce soit le groupe ou les résultats. 

Personnellement, comment jugez-vous votre carrière qui s’est principalement déroulée à Dijon ?

Depuis que je suis revenu d’Aix-en-Provence, en 2015, je m’inscris à Dijon. Je veux d’ailleurs finir à Dijon. J’ai réussi à atteindre le haut niveau avec le club. C’était mon objectif et il a été réalisé. Ma carrière est derrière moi. Ce serait un rêve de monter cette année et de finir l’an prochain en première division. Le sentiment de travail accompli serait énorme. 

Après avoir goûté à la StarLigue, l’an dernier, sentez-vous que vous pouvez stabiliser l’équipe au plus haut niveau du handball français ? 

Souvent, après une descente, on sait que c’est compliqué à relancer et remettre en route. Ça prend du temps. Ça montre qu’on est solide. Dijon a passé un cap. Est-ce que ce sera suffisant ? On aura la réponse dans quatre mois. Etre capable de reproduire nos prestations, ça démontre que l’on a réussi à le faire. Ça me donne confiance pour la suite. Il fallait digérer la descente avant de remettre tout en place. Je m’étais préparé à vivre un nouveau cycle. Mais le processus des ambitions s’est accéléré. 

A 35 ans, avez-vous toujours en vous cette ambition et cette envie de vous dépasser ? 

Physiquement, tout va bien. Je mets beaucoup de choses en place pour y arriver. D’un point de vue collectif, je me retrouve dans ce que le coach met en place. Ça fait du bien. L’environnement permet de prendre plaisir. 

Dijon s’affirme en plus comme une place forte du handball en France avec les filles (3èmes, Ndlr).

(Il coupe) Il y a des choses à faire à Dijon. Il y a un public qui aime le sport. Il faut travailler pour créer un vrai évènement. La région est belle. Elle est sportive. J’y crois. Il y a la possibilité d’être un club résident de StarLigue. J’aimerais vraiment connaître une montée en finissant premier au classement. 

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