Tadej Pogacar n’est pas simplement l’un des meilleurs coureurs du monde, il travaille aussi pour le développement du sport et du cyclisme en Slovénie. Il s’investit dans une équipe de développement qui donne sa chance à de jeunes coureurs.
UAE Emirates n’est pas la seule équipe de Tadej Pogacar. La Pogi Team a également une place importante dans le coeur du double vainqueur du Tour de France. La Pogi Team est une équipe de jeunes qu’il a souhaité fonder. Elle est composée de cinq catégories d’âges de 13 à 19 ans, est soutenue par UAE et est devenue la Pogi Team UAE Generali :
« Je suis content que UAE aide la Pogi Team, on a un nombre de sponsors en augmentation, ça va permettre à l’équipe de se développer. Nous avons de plus en plus de coureurs et nous ne sommes pas encore une grande équipe en termes d’infrastructures, c’est donc important d’avoir ce soutien financier pour grandir plus vite » explique Andrej Hauptman, l’un des directeurs sportifs d’UAE et mentor de Tadej Pogacar.
Avec ses deux succès consécutifs sur le Tour de France et ses victoires en World Tour, Tadej Pogacar est devenu en quelques mois une idole pour de nombreux jeunes slovènes, rejoignant Primoz Roglic parmi les sportifs préférés du pays.
Pogacar rend visite aux apprentis cyclistes dès que son emploi du temps le permet
C’est un champion qui a su rester simple, ils s’identifient à lui. Pogacar ne prête pas simplement son image à l’équipe, il s’investit réellement. Il rend visite aux apprentis cyclistes dès que son emploi du temps le permet, il s’investit également financièrement en apportant de nombreux sponsors. L’argent qu’il gagne à travers les publicités ou autres, il le reverse à l’équipe.
Il veut se servir de son image et de sa médiatisation pour aider au développement du sport slovène aux côtés d’autres champions comme Primoz Roglic. Vu le développement de son équipe en quelques mois seulement (elle a commencé avec 70 coureurs, elle en compte 150 aujourd’hui), Tadej Pogacar est sur la bonne voie, il ne s’est pas trompé encore une fois. Sur le vélo ou en affaires, le jeune coureur de 23 ans a toujours un temps d’avance.