dimanche 16 mars 2025

Polémique sur le but d’Hakimi à Rennes : pourquoi l’arbitre a pris la bonne décision

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Pascal Auchet
Pascal Auchet
Journaliste

Une bonne fois pour toute, Le Quotidien Du Sport met fin à la polémique, sur le deuxième but du PSG, inscrit par Achraf Hakimi, dimanche soir au Roazhon Park.

Les faits :

A la 36ème minute du match, Achraf Hakimi est trouvé par un partenaire sur le côté droit, dans l’espace, à mi-hauteur. L’international marocain s’aide de son bras (très légèrement décollé du corps) pour emmener le ballon. Quelques longues secondes plus tard (près d’une vingtaine), alors que le ballon a circulé de l’autre côté du terrain, le Marocain se retrouve à la tombée d’un magnifique centre de Warren Zaïre-Emery et trompe Steve Mandanda de la tête.

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La polémique :

Les Rennais estiment que le VAR, qui a contrôlé le but pour vérifier si le Parisien n’était pas hors-jeu, doit l’annuler pour cette « main », bien plus tôt dans l’action.

La décision :

Le VAR, qui s’attarde longuement sur les images du but, pour contrôler la position d’Achraf Hakimi, à la limite du hors-jeu, décide de ne pas revenir sur la « main » et accorde le but.

L’explication :

Les arbitres en charge du VAR expliqueront notamment que l’action « litigieuse » (difficile de ne pas voir la main) a eu lieu bien trop loin avant le but, pour justifier son annulation. On a compté : il y a exactement 10 passes, effectuées en une petite vingtaine de secondes, entre le contrôle d’Hakimi et le but. Difficile de dire alors qu’elle a été « décisive » dans le but du club de la capitale.

Mais il y a aussi un point de règlement important, qui explique porquoi M. Millot, arbitre de la rencontre, n’ait pas souhaité revenir sur cette action : l’IFAB, dans son règlement, amendé en mars 2021, indique que « les mains offensives involontaires ne sont plus considérées comme une infraction ». Le règlement précise quand même que, le but doit être refusé, dans le cas où « il est marqué directement de la main » ou « immédiatement après le contact entre le ballon et la main ».

Alors qu’il est très difficile de savoir si l’action litigieuse est volontaire ou non, le fait qu’elle remonte à près de 20 secondes (et 10 passes) avant le but, justifie complètement l’attitude de l’arbitre. Surtout que dans le court du jeu, il n’avait pas jugé bon de siffler une main, sans penser, à ce moment-là, que les Parisiens allaient marquer.

Notre avis :

Quelque soit le règlement ou l’intentionnalité (possible…), la main n’a pas été sifflé dans le jeu par l’arbitre, donc il n’y aucun justification pour revenir sur ce fait de jeu. Le VAR doit surtout se pencher sur les hors-jeu et tout ce qui a un lien direct (faute, geste interdit…) sur l’action de but.

Le contrôle d’Hakimi, longtemps avant le but, n’est pas considéré comme faisant partie de l’action du but. Le cas contraire voudrait que sur chaque but, on revienne 20, 30 ou 40 secondes en arrière (en fait, depuis que le ballon est en jeu) pour trouver la montre petite infraction… Et pour le jeu, ce n’est pas souhaitable. On peut donc se réjouir.

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