L’entraîneur du PSG ne laisse personne indifférent. Malgré tous les efforts de certains médias pour le dénigrer, nous affirmons le contraire : pourquoi il faut l’adorer.
Sans tomber dans un excédant d’optimisme et penser que le PSG est favori contre le Barça, en quart de finale de la Ligue des Champions, on ne peut que constater la sérénité du club avant un tel évènement. Ce, malgré une incompréhensible campagne de déstabilisation de certains médias français, qui tentent de nous expliquer que Luis Enrique n’est pas un bon entraîneur. Ou du moins, pas un entraîneur qui mérite le respect.
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Certes, l’entraîneur espagnol a été maladroit dans sa communication autour de Kylian Mbappé, mais en dehors de cet aspect totalement « hors football », n’a-t-on pas beaucoup plus de positif à ressortir de ses premiers mois sur le banc ? Les journalistes sportifs, surtout celles et ceux qui se prennent pour des stars, sont très susceptibles et, surtout, s’octroient tous les droits. Tu ne vas pas dans leur sens, tu leur fait comprendre que leur question est stupide, tu es pris à défaut dans ton analyse ? Les médias te prennent en grippe.
Avec Luis Enrique, tous les joueurs du PSG ont progressé
Ainsi, jusqu’au moment où son incompétence est devenue trop flagrante, Gennaro Gattuso, qui proposait aux journalistes de « boire un coup autour d’un bon saucisson » a été épargné. Luis Enrique, lui, est leader de Ligue 1 avec 12 points d’avance, qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France et les quarts de finale de la Ligue des Champions. Il a reboosté Kylian Mbappé (non pas en le remettant en selle, car KM7 a toujours marqué des buts, mais en l’obligeant à garder sa motivation et un nouveau de jeu incroyable), qui aurait pu tomber dans une routine pour ses derniers mois à Paris.
Luis Enrique a aussi aidé à l’intégration de Lucas Beraldo, par son management (allant jusqu’à l’utiliser à un poste moins préférentiel, où il s’est parfois mis en difficulté). Si on doit à Christophe Galtier d’avoir lancé Warren Zaïre-Emery, on constate que Luis Enrique l’a fait progresser. Idem pour Vitinha, qui a franchi un palier, Fabian Ruiz, qui n’est toujours pas Thiago Motta, mais qui réalise sa meilleure saison. On pourrait ainsi faire défiler les noms de quasiment tous les joueurs de l’effectif.
Luis Enrique a déjà un temps d’avance dans « l’après Mbappé »
Alors oui, les progrès de l’équipe ne sont pas encore aussi flagrant que l’on aimerait, mais individuellement, tous les joueurs ont Progressé. Et il se dégage cette impression : l’équipe ne sera pas complètement perdue si un titulaire indiscutable devait déclarer forfait à la veille du quart de finale contre le Barça. Bien sûr, comme toutes les équipe du Monde, les absences des meilleurs joueurs seraient préjudiciables, mais Lui Enrique aura très largement limité la casse.
Après l’échec de la MMN (Mbappé, Messi, Neymar), Luis Enrique est à la base, comme à l’animation de la révolution lancée par le PSG. Même en cas d’élimination par le Barça, il faudra continuer à lui faire confiance, quitte à déplaire à ceux, minoritaires, qu’il dérange et qui font beaucoup trop de bruit. Aucun autre entraîneur que lui ne nous parait mieux placé pour assumer « l’après Mbappé ». On a même l’impression que l’Espagnol a pris un temps d’avance.