Après une saison compliquée pour Béziers (9ème), tout n’est pas à jeter. Pierre Caillet et son staff retrouveront-ils pour autant les phases finales comme en 2018 ?
Le changement de coach en cours de saison a donné du baume au cœur aux supporteurs. Depuis ses dernières phases finales, le club ne faisait que de s’enfoncer jusqu’à atteindre une 12ème place il y a deux ans. Pierre Caillet a arraché la saison passée une 9ème place encourageante et reste optimiste et réaliste :
« Quand on regarde le classement avec des équipes derrière nous comme Vannes, Agen ou Grenoble, on peut s’apercevoir que ce championnat est très dur. Il y a pratiquement 13 équipes qui jouent la qualification, donc on se place dans cette douzaine d’équipes qui ont envie d’aller chercher une qualification. Même si l’on sait que ce sera très difficile. »
L’année dernière, on a découvert un groupe de qualité et homogène, mais qui manquait sans doute de maturité à l’image des quatre défaites consécutives qui ont coûté très cher en fin de saison.» Sur la fin de saison, on est passé pas loin d’une qualif. Surtout pendant la période de janvier jusqu’à pratiquement la fin de saison où l’on a enchaîné pas mal de victoires. »
Et ce qui manque, le coach a essayé de le combler à l’intersaison. Dans un championnat qui monte en puissance d’année en année, il est important d’avoir un recrutement cohérent pour un effectif stable.
« Avant, il y avait six ou sept équipes qui pouvaient prétendre à une place de barragiste. Aujourd’hui, je pense qu’il y en a le double. Ça montre que ce championnat devient équilibré et chaque équipe se renforce. Même l’intensité et le niveau du jeu augmentent chaque année. »
« On a fidélisé pas mal de jeunes joueurs, c’était important »
Le projet de Béziers passe par des recrutements intelligents et une formation très solide. Malgré une dizaine de départs, le recrutement a été timide.
« On n’a pas fait un gros recrutement cette année, mais pour la construction d’un effectif on peut le faire de différentes manières […] On a fidélisé aussi pas mal de jeunes joueurs, c’était important. Et après, on est allé chercher quelques postes à améliorer. C’est comme ça que l’effectif se construit, avec un esprit de stabilité. »
Le but est d’avoir une ossature solide et fiable afin d’être présent dans le Top 6 chaque année. Club historique, Béziers, 11 fois champion de France, la dernière fois en 1984, a sa place aux côtés du voisin Montpellier qui vient de décrocher son premier Brennus. « Peut-on rivaliser avec Montpellier ou Perpignan, je ne pense pas. Mais il y a quand même de la place ici ». Avec l’espoir de retrouver le Top 14 à court ou moyen terme.
La recrue : Tofa, une pépite néo-zélandaise à Béziers !
Son passage express à Bourgoin a suffi aux dirigeants biterrois pour engager James Tofa (24 ans) qui possède des qualités physiques et techniques au-dessus de la moyenne, Pouvant évoluer au poste de centre ou d’ailier, l’ancien joueur de Manawatu possède des qualités techniques et physiques au-dessus de la moyenne. Avec son style, il apportera une plus-value à l’effectif occitan et au public biterrois qui devrait se presser pour voir le Néo-Zélandais faire le show.
Louis Douchin