vendredi 11 octobre 2024

PSG, OM, LFP, une faillite à tous les niveaux

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LE REGARD NOIR DE LOUIS OEUVRARD

C’est une nouvelle humiliation pour le football français. Ni le PSG , ni l’OM n’ont réussi ce que la LFP souhaitait par dessus tout : avoir un club français en finale de coupe d’Europe. Une leçon pour nous de l’Hexagone, encore une alors que tout avait été fait contre les règles courantes pour passer. Car la LFP a elle aussi participé au fiasco en demi-finale des coupes d’Europe.

Nous sommes en mai 2010, dans un stade de Gerland des grands soirs, l’Olympique Lyonnais reçoit le Bayern Munich pour ce match retour de Ligue des Champions. Lyon était à une marche de la finale et avec un petit désavantage d’un but.

L’OL avait bénéficié d’un allègement du calendrier pour avoir une semaine complète de préparation. Un choix jugé normal à l’époque et qui se révélera défaillant par la suite. Lyon sort par la grande porte malgré une défaite 3-0 à Gerland.

Ce premier exemple illustre à quel point, les clubs ont besoin de jouer régulièrement pour conserver le rythme de la compétition. Les Italiens, les Anglais, les Espagnols et les Allemands n’ont pas pris heureusement pour eux cette direction en 2024.

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La LFP se trompe sur toute la ligne

La LFP a cru bon de reproduire le même modèle 14 ans après avoir fait la même chose avec l’OL. Sauf que le résultat était connu, et en cette semaine de l’Ascension, les clubs français ne sont pas montés au ciel. C’est même une descente de la colline.

Rien n’a fonctionné comme prévu pour la LFP et même, il y a de quoi s’interroger sur l’omniprésence de Vincent Labrune, son Président auprès du PSG.

En effet, lors du match aller, le patron de la Ligue de football avait fait le déplacement dans l’entre du Borussia Dortmund. Il n’avait pas pris la peine d’aller voir l’OM au Vélodrome le lendemain. C’est un manque de respect envers l’institution phocéenne qui se gardera bien de le lui rappeler.

Etant donné le désamour entre Labrune et le club depuis son départ de la présidence. Encore une fois, la LFP est partisane d’un club qui lui donne toute la lumière nécessaire pour des raisons financières et politiques.

En ajustant le calendrier uniquement pour l’OM et le PSG, elle a essuyé une avalanche de critique car cette expérience ne fonctionne pas. Les autres grands championnats le démontrent chaque année.

Le PSG passe pour un minable en Europe

Il est le club avec le plus de moyens contre Dortmund. Il est celui qui se retrouve en demi-finale après 5 défaites dans la compétition. Le PSG est encore une fois le minable de l’Europe. Le club de la capitale a affiché pendant trop longtemps une grande confiance que les Allemands ont parfaitement analysé et balayé.

Toutes les stars du PSG ont fait faillite sur les deux matchs. Mis à part Marquinhos et Vitinha, le PSG est une passoire européenne avec le talent dont elle dispose.

Bien sûr, il y a eu un manque de réussite avec les poteaux, cela ne cache pas la misère du PSG sur l’intensité à mettre dans un match de Ligue des Champions. Sur l’ensemble des deux matchs, il y a 20 km d’écart entre les deux clubs.

Symbole d’un PSG en faillite sur la qualité du pressing, du bloc défensif et par dessus tout d’avoir pris un match par dessus la jambe. Pourtant, tout était en place pour faire un bon match. Hummels a humilié la France une deuxième fois.

L’OM a reçu une leçon de football et de stabilité de Bergame

En Italie, l’Atalanta Bergame a surclassé une équipe de l’OM au bout du rouleau et pas aidé par les choix de Gasset. L’entraîneur de Marseille a tout tenté pour essayer de décrocher un résultat sur la pelouse du cinquième d’Italie.

Rien n’y fait, l’OM n’avait pas les armes ni la caisse physiquement pour être à la hauteur d’une demi-finale de C3. Si le parcours est admirable de la part de l’OM. Il cache en outre des carences extrêmes pour en arriver jusque-là.

Au-delà de la performance de terrain, Bergame a montré à l’OM tout ce qu’il était capable de faire avec peu de moyens. D’abord, en respectant le principe de la stabilité. Gasperini est au club depuis huit ans. Sous son mandat, le club passe du maintien à club européen qui travaille très bien.

Bergame est au fond l’anti-OM par excellence. Le club s’est doté d’une culture de l’optimisation des ressources qui lui permet d’avoir des résultats. C’est en fait tout le problème du foot français. Optimiser les ressources pour faire de l’excellent travail. Nos locomotives ont de beaux exemples à prendre sur des clubs étrangers qui ont moins mais qui font du bon travail.

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