vendredi 11 octobre 2024

RC Toulon : le retour des ambitions

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Si le mode de fonctionnement du RCT a bien changé entre l’ère Mourad Boudjellal et celle de Bernard Lemaître, les attentes et l’engouement autour du club varois sont toujours aussi forts.

Absent des phases finales la saison passée, le RCT repart en croisade. Lors de la conférence de presse de rentrée, Bernard Lemaître n’a d’ailleurs pas caché les objectifs :

« Depuis mon arrivée, il y a deux ans et demi, le RCT n’a pas remporté de titre. On a cependant des motifs d’espoirs importants. On a fait une belle demi-saison. Elle nous conforte dans l’idée que l’avenir sera beau. Mais nous devons réussir notre début de saison pour éviter de courir après les résultats. On veut faire du RCT un club sans équivalent dans l’hexagone et au-delà. On veut retrouver les sommets du rugby français et européen. Nous devons avoir à minima le top 6, le top 4 serait même mieux. En Coupe d’Europe, nous allons bien finir par remporter la Challenge Cup ».

Le RC Toulon en mode renaissance

Au niveau de l’organigramme, on a vraiment cherché à optimiser les forces. Le RCT s’est entouré d’un tandem très expérimenté avec Pierre Mignoni le directeur sportif, et Franck Azéma, le manager.

D’autres grands noms de l’ovalie ont rejoint la Rade. L’ancien demi de mêlée de Toulon entre 2012 et 2016, Frédéric Michalak, est chargé du développement individuel du joueur. L’ancien arbitre Romain Poite est en charge de la discipline et de l’adaptation technique à la règle.

Certaines signatures ne laissent aucunement part au doute. Toulon veut revenir au premier plan : Teddy Baubigny (Racing 92), Sitaleki Timani (Western Force), Benoît Paillaugue (MHR), les Rochelais Mathieu Tanguy, Dany Priso, Ihaia West, Jérémy Sinzelle, Waisea Nayacalevu ou encore Maelan Rabut de Vannes tout comme le Rennais Gaël Dréan, vont tenter d’écrire une nouvelle belle page du club.

« Il y a une exigence de résultats importante »

Le jeune ailier de 21 ans, en provenance de Rennes, découvre, au jour le jour, un club à part.

« Le rugby en Bretagne n’est pas forcément reconnu. Quand j’étais à Rennes, on jouait à un certain niveau (Fédérale 1, Ndlr). Mais les gens dans la ville ne savaient pas forcément qu’il existait un club de rugby. On m’avait prévenu que, dans le sud, et surtout à Toulon, c’était vraiment autre chose. Je ne suis pas arrivé il y a longtemps, mais je m’en suis vraiment rendu compte. Pour Toulon, la ville, les gens, on sent que le rugby est hyper important. Cela rend encore plus intense la tâche des joueurs et du club sur le terrain ».

« Enormément de personnes s’identifient au club. Je suis tout neuf ici, mais je ressens bien qu’il y a une exigence des résultats importante. Et dans la façon de ce qui peut se dire autour. Toulon est un grand club. Il n’y a pas forcément une pression, mais il y a une attente de résultats, c’est certain ».

Il est clair que les fidèles de Mayol ne pourront plus se satisfaire d’une 8ème place. Un rang bien trop neutre par rapport au standing du club.

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