samedi 25 janvier 2025

Rétro : l’éternel regret de Benoît Dauga

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Les générations passent, mais les souvenirs restent. Et Benoît Dauga reste encore aujourd’hui l’un des meilleurs avants de l’histoire. Il n’aura manqué au 2ème ligne montois qu’un titre avec son club de cœur.

Benoît Dauga avait deux passions : le basket et le rugby. Il a finalement préféré les terrains que les salles de basket. Un bon choix car il a signé à Montde-Marsan à une époque où le club landais possédait une belle génération, jouait le haut du tableau et possédait des internationaux dans son effectif. Cette bande de copains faisait la fierté d’une ville qui ne vivait que pour le rugby.

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Surnommé « Le Grand Ferré », il a vécu les plus belles années du club. Dès qu’il tape ses premiers ballons en 1964, ses formateurs lui prédisent un bel avenir en équipe première. Il possède une excellente détente, qu’il a travaillée lors d’interminables matches de basket qu’il a disputés avec ses copains. Il deviendra l’un des meilleurs sauteurs en touche français et sera naturellement appelé en équipe de France (63 sélections).

Victime d’un accident qui aurait pu être tragique

En huit ans, entre 1964 et 1972, il remporte trois Tournois des Cinq Nations (1967, 1968, 1970) dont le Grand Chelem en 1968. En équipe de France, la concurrence est rude avec notamment Walter Spanghero. Les deux joueurs ont de gros caractères et leur relation est parfois orageuse, mais, grâce à cette concurrence, Benoît Dauga progresse et devient l’un des meilleurs avants de l’histoire de l’équipe de France.

Une équipe de France dont il sera le capitaine à 9 reprises, il inscrira 11 essais au poste de 2ème ou 3ème ligne car il était polyvalent et excellent aux deux postes. Benoit Dauga était un avant moderne, longiligne et rapide, il courait le 100 mètres en 11 secondes.

Il avait aussi de bonnes mains et faisait des passes dignes d’un 3⁄4. Comme beaucoup d’avants, il avait un fort caractère, sur le terrain il ne passait pas inaperçu vu son physique et surtout son jeu. Il n’a jamais été champion de France avec Montde-Marsan, il atteindra les demi-finales et il ne dispute pas la finale du Challenge Yves du Manoir en 1966 perdue face à Lourdes (16-6).

Désigné meilleur joueur français en 1971, il prend sa retraite internationale un an plus tard en 1972 et doit arrêter sa carrière brutalement en 1975. Victime d’un grave accident lors d’une rencontre de championnat face à Dijon, il est touché à la moelle épinière sur un plaquage. Paralysé trois mois, il a retrouvé toutes ses capacités. Un miracle dû certainement à son physique impressionnant et à sa capacité à encaisser les coups.

Le chiffre : 63

En 1972, il bat le record de sélections en équipe de France détenu par Michel Crauste. Il atteint le chiffre des 63 sélections, il s’arrêtera là.

Le saviez-vous ?

Dans les années 60, Montde-Marsan avait une belle génération. Avec ses compères Christian Darrouy, André et Guy Boniface, Benoît Dauga étaient surnommés « Les Mousquetaires ».

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour.
    En effet un grand bonhomme autant sur le terrain (il ne fallait pas trop lui chauffer les oreilles) que dand la vie courante.
    Un ancien poussin du grand Stade Montois qui a été entrainé par lui (et pas Darrouy également).
    Cdlt

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