dimanche 13 octobre 2024

Romain Bardet a t-il fait le bon choix de quitter AG2R pour DSM (ex Sunweb) ?

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Romain Bardet a quitté AG2R la Mondiale après six années de collaboration. L’Auvergnat a brillé avec deux podiums sur le Tour. Mais la lassitude et l’envie de relever un nouveau défi a poussé le Français à partir chez DSM (ex sunweb).

La confidence est de Vincent Lavenu, le manager d’AG2R : « Romain a énormément hésité avant de s’en aller car, avec l’arrivée d’un nouveau partenaire, Citroën, il savait que nous abordions un nouveau cycle de cinq ans avec beaucoup d’ambition. Il avait envie de faire partie de ce projet… mais ses envies d’ailleurs ont été plus importantes.

Rejoindre une nouvelle équipe peut lui permettre de se redynamiser, j’espère pour lui de passer un nouveau palier. Il va vouloir montrer son meilleur visage. Je ne doute pas qu’il y parvienne. Fera-t-il mieux que ce qu’il a fait chez nous, à savoir deux podiums sur le Tour, soit les meilleures performances réalisées par un coureur français depuis Hinault ?

Je le lui souhaite franchement. Son défi est difficile, car il va devoir rivaliser avec la nouvelle génération. Pour ça il va devoir franchir un cap supplémentaire ». À 30 ans, c’est pour tromper la lassitude de six années chez AG2R que l’Auvergnat a choisi de s’exiler dans une équipe allemande. Il n’imaginait pas signer dans une autre équipe française -, qui va lui permettre de vivre la dernière partie de sa carrière avec plus d’ambition que jamais.

Romain Bardet arrive dans la peau du leader chez Sunweb

Chez DSM, il a reçu l’assurance d’être leader sur les grands Tours. Sans pour autant tout miser dessus comme cela pouvait être le cas avec une équipe française. Moins de pression peut-être, plus d’objectifs toute la saison, et une nouvelle approche de son métier. Ce sont autant d’ingrédients qui peuvent, lui offrir un nouveau départ pour aller un tout petit peu plus haut.

Vu son expérience, son profil physique et intellectuel (il parle très bien anglais), et les caractéristiques de sa nouvelle équipe, le risque de l’échec est faible.

Tom Boissy

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