Tout proche d’une demi-finale de Ligue des Champions historique entre les deux clubs de Milan, Romelu Lukaku a surtout connu l’enfer depuis le début de saison.
Pour Romelu Lukaku, la saison 2022/2023 ressemble à un incroyable yoyo, avec des bas (beaucoup) mais aussi quelques hauts. Une chose est sûre : quelque soit la manière dont elle se terminera, cette saison, le Belge n’est pas prêt de l’oublier.
Lui qui avait habitué les supporters intéristes à un duo de folie avec Lautaro Martinez, pour qui il a eu le coup de foudre dès sa première association. « Lautaro Martinez, je pourrais mourir sur le terrain pour lui depuis le premier jour où je l’ai rencontré », avait lâché le Belge prêté par Chelsea (un an après son transfert) où il ne s’est jamais imposé.
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Depuis les exploits de ce duo de feu (46 buts en 85 matchs à eux deux lors de la saison 2020/2021), les temps ont changé. Freiné par des blessures à répétition, celui qui avait été un des grands artisans du titre, en 2021, avant d’être transféré à Londres contre 113 millions d’euros, a vu son temps de jeu fortement diminuer.
Son raté incroyable contre la Croatie en Coupe du Monde le hante
Cela a été un facteur important dans ses performances catastrophiques en Coupe du Monde, où il n’a pas réussi à trouver le fond des filets lui qui possède pourtant l’un des meilleurs ratio matchs/buts (106 matchs pour 72 buts) de l’histoire de sa sélection. Lors de la 3ème journée de la phase de poule, face à la Croatie, alors que la Belgique devait absolument gagner, il a même manqué l’immanquable dans les dernières minutes, provoquant la sortie prématurée des Diables rouges, et lui valant quelques cauchemars…
Depuis le retour à la compétition, le Belge se bat pour retrouver une place dans le onze, mais Inzaghi lui préfère souvent le vétéran Dzeko. Cela ne l’empêche pas de réussir des coups d’éclat, comme inscrire le seul but de la double confrontation contre Porto en huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
Pas suffisant pour le faire passer devant le vétéran bosnien dans l’esprit de son coach, mais assez pour lui donner l’espoir d’un retour à son meilleur niveau.
Ses buts contre Porto et Benfica valent de l’or, mais Lukaku reste remplaçant
Comme son retour tonitruant avec l’équipe nationale belge, avec un triplé contre la Suède en qualification pour l’Euro 2024 (plus un but en amical face à l’Allemagne).
Une réussite qui contraste avec son rendement en Série A où il n’a inscrit que 3 buts (dont 2 penalties) en 18 matchs. Pire : le Belge n’a plus marqué dans le jeu depuis le mois d’Août en championnat !
Au delà de ses performances sportives, l’attaquant qui fêtera ses 30 ans en mai, traine aussi une mauvaise réputation. En Italie, certaines rumeurs l’ont même renvoyé plus tôt que prévu à Chelsea, pour raison disciplinaire.
Le paradoxe, c’est que son but à Lisbonne en quart de finale aller a scellé un succès (2-0) des Italiens, qui les a mis sur orbite vers la demi-finale. Avec en perspective, une confrontation historique à ce stade de la compétition, entre les deux clubs de Milan !
Un match retour que Lukaku débutera sur le banc, avant d’avoir sans doute l’occasion de s’illustrer. Pour l’instant, c’est le rôle auquel le Belge est condamné. Mais au bout, le paradis l’attend.