dimanche 24 septembre 2023

Saison 2022/2023 : retraite d’Ibra, départ de Tudor, renaissance de Ranieri… ce qu’il ne fallait pas louper

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Retrouvez les choses incroyables qui se sont passées avant l’ouverture du mercato d’été et qui ont fait beaucoup de bruit.

Après Bielsa et Sampaoli… Tudor leur a refait le coup

Un an à peine après être arrivé, le voilà déjà parti. Igor Tudor n’aura réveillé l’OM qu’une saison avant de s’en aller à un an de la fin de son contrat sans que personne ne le mette dehors. Longtemps spécialiste des licenciements d’entraîneurs, le club olympien est devenu le club où les entraîneurs aiment ne pas rester. Personne n’a oublié la vaudeville Bielsa le soir de la 1ère journée de championnat, ni la démission de Sampaoli le 1er juillet 2022. L’ancien coach de l’Athletico Bilbao Marcelino tiendra-t-il les deux ans de son contrat ?

La retraite d’un géant : Zlatan, c’est fini

A 41 ans, Zlatan Ibrahimovic a mis un terme cette fois définitif à une carrière de 24 saisons ponctuée de 12 titres de champion (5 en Italie, 4 en France, 2 aux Pays-Bas et 1 en Espagne) avec cinq clubs différents, de 32 trophées, plus de 1000 matches et plus de 500 buts. « C’est le moment de venir dire au revoir au football » a-t-il déclaré pour sa dernière apparition à San Siro avec un Milan AC qui aura donc été son neuvième et dernier club professionnel après Malmö, l’Ajax, la Juventus, l’Inter, Barcelone, PSG, Manchester United et Los Angeles.

Affaire Bordeaux-Rodez : Pas un pour rattraper l’autre !

Le 2 juin, pour la 38ème et dernière journée de L2, l’ouverture du score de Lucas Buades pour Rodez sur la pelouse des Girondins de Bordeaux déclenche une affaire incroyable. Du supporteur coupable aux instances chargées d’instruire le dossier en passant par les arbitres, le joueur bousculé et son club, personne n’a été à la hauteur d’un événement qui avait rassemblé plus de 40 000 spectateurs et avait comme enjeu la montée de Bordeaux ou le maintien de Rodez.

En se montrant incapables de gérer l’intrusion d’un supporteur sur la pelouse, les stadiers ont d’abord clairement failli à leur tâche. En simulant, avec son pathétique coéquipier, une agression qui n’en était pas une, le joueur ruthénois a délibérément choisi une stratégie très éloignée de l’éthique sportive… qui l’a vite dépassé. Comme elle a dépassé dans des proportions rares les arbitres et les officiels de cette rencontre décisive, qui n’aurait jamais dû être stoppée, au pire être rejouée le lendemain ou quelques jours plus tard.

Bordeaux encore un tour en Ligue 2

Mais trop heureux d’entrevoir là une victoire sur tapis vert inespérée, les dirigeants ruthénois, service médical compris évidemment, ont préféré jouer la montre. Il aurait pourtant suffi qu’ils poussent leur joueur à se comporter dignement tout simplement.

Et alors, une fois le « terrible » traumatisme de « l’agression » digérée, on ne doute pas que Buades aurait été en capacité de reprendre le jeu et pourquoi pas de doubler la mise pour arracher sur le terrain un maintien finalement acquis avec la complaisance d’une commission de discipline qui aura mis plus de dix jours à trancher une affaire qui n’en était pas une.

Une semaine après, en finale de la Ligue Europa Conférence, la blessure à la tête du capitaine de la Fiorentina causée par des projectiles lancés par des fans de West Ham n’avait pas empêché le jeu de reprendre… Entre les deux, une différence fondamentale, Cristiano Biraghi, le joueur italien touché (et qui s’est fait poser huit points de suture à la tête avant de reprendre sa place sur le terrain) avait envie de jouer. Lui.

La mort de Berlusconi : El Cavaliere a marqué son temps

Comme Tapie, qui l’a devancé d’un an et demi au royaume des cieux, il incarnait dans les années 80, de la même manière décomplexée, de l’autre côté des Alpes, l’ambition et la réussite. Silvio Berlusconi s’est éteint à l’âge de 86 ans en laissant derrière lui une montagne de polémiques et d’affaires politico-financières et de trophées avec le Milan AC dont il fut le président de 1986 à 2017. Huit titres de champion d’Italie, cinq Ligues des Champions… on saura surtout gré à l’ancien président du conseil italien d’avoir permis à Arrigo Sacchi de réunir le trio Rijkaard-Van Basten-Gullit pour révolutionner le football vingt ans avant que Guardiola en fasse de même avec la MSN.

Cagliari retrouve la Serie A : Ranieri, l’autre immortel !

A 71 ans, Claudio Ranieri a de nouveau fait parler de lui en faisant remonter Cagliari, descendu la saison passée. Et pas n’importe comment, avec un coaching gagnant qui a vu Leonardo Pavoletti, entré en jeu dans les dernières minutes pour ouvrir le score et devenir le héros de toute la Sardaigne. 31 ans après être déjà monté avec le même club en Serie A, le Romanista était revenu cet hiver pour tenter l’impossible. Et le réaliser. Comme avec Leicester, champion d’Angleterre en 2016, Ranieri a su métamorphoser son équipe pour la faire performer.

Trois finales, trois défaites : L’Italie a appris à perdre

Alors qu’on annonçait déjà le grand retour des clubs italiens au plus haut niveau avec trois finalistes en puissance dans les trois compétitions européennes, les trois défaites de la Roma, de la Fiorentina et de l’Inter Milan en Ligue Europa Conference face à West Ham, en Ligue Europa face au FC Séville et en Ligue des Champions face à Manchester City ont replongé les tifosi dans la tristesse. Pour la première fois dans l’histoire des coupes européennes, trois équipes issues d’un même championnat ont perdu en finale.

Un voyage de noce pas comme les autres : Quand Deschamps s’invite au mariage de Kamara…

Non convoqué par Didier Deschamps pour les deux derniers matches internationaux de la saison, face à Gibraltar et à la Grèce, fin juin, Boubacar Kamara avait rapidement digéré la déception en programmant son mariage, le 3 juin, et le voyage de noce qui va avec dans la foulée. Mais ça, c’était avant que Rabiot se blesse et que Deschamps rappelle l’ancien milieu de l’OM aujourd’hui à Aston Villa. Plus appelé en Bleus depuis un an… cette sélection arrive au pire moment pour lui.

« Je ne sais pas si je dois rigoler ou pleurer » a commenté sur les réseaux sociaux sa femme, Coralie Porrovecchio, en débarquant de l’avion qui les amenait vers une destination de rêve en postant ce message : « Lune de miel reportée, les aléas de la vie de femme de footeux que vous enviez tellement… » Gibraltar en juin, c’est pas mal non plus. Au final, son homme ne sera entré lors d’aucun des deux matches…

Tom Boissy

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