La FFF a été sans pitié pour le CS Sedan Ardennes, finalement rétrogradé en Régional 3. Une honte absolue quand on connait les détails de cette décision scandaleuse. Avec notamment les dernières révélations du journaliste d’investigation, Romain Molina.
Au mois d’août, c’est un feuilleton plein de rebondissements et de tension qui a occupé l’actualité, avec l’avenir du CS Sedan Ardennes. Un feuilleton qui s’est très mal terminé pour les Sedanais, qui, malgré le plan de reprise très bien ficelé de Guy Cotret, accompagné de plusieurs entrepreneurs, a été rétrogradé en Régional 3, soit le 8ème niveau du football français. Guy Cotret s’était indigné ici-même de la façon dont le club avait été traité par la Fédération, dénonçant, « une décision politique ».
Pour l’ancien président de l’AJ Auxerre, « Il fallait coûte que coûte sauver Sochaux, il ne fallait pas déplaire à l’Elysée ». Pour faire simple : il restait une place en National, et elle a été attribuée à Sochaux, que la DNCG avait pourtant retoqué. « Le réexamen de notre dossier aurait conduit à un blanc seing de la DNCG et renvoyé Sochaux et son dossier bancale au dépôt de bilan », expliquait Guy Cotret.
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Aujourd’hui, le journaliste d’investigation Romain Molina, dénonce un « scandale politico sportif à la sauce FFF ». Pour le journaliste, le dossier « n’a jamais été (réellement) examiné ». Romain Molina met aussi en avant les très fortes inimitiés entre Vincent Labrune et Gérard Lopez (qui faisait partie du projet Cotret pour Sedan), mais surtout, celles entre Jean Lapeyre, l’omnipotent directeur juridique de la FFF et Guy Cotret. Pour le journaliste, la situation était aussi très tendue au sein même de la DNCG, qui menaçait d’exploser si les deux clubs, Sochaux et Sedan, étaient sauvés. Et, contrairement à Guy Cotret, Jean-Claude De Plessis (à la tête du projet de reprise de Sochaux) a, lui, « tous ses copains à la Fédé » (dixit Molina). Sans parler de la volonté du président Macron de sauver Sochaux.
« Il manque 8 millions d’euros à Sochaux ! »
Le contexte « vicié » a donc mené tout droit au sauvetage de Sochaux, malgré, comme le soulignait Guy Cotret, « un projet bancale ». Romain Molina : « On a sauvé Sochaux politiquement ! Le président Macron s’est impliqué et d’autres politiciens… On a sauvé Sochaux, c’est un scandale ! Sochaux n’a pas l’argent, il manque 8 millions d’euros. 8 millions d’euros que Sochaux va devoir trouver, au minimum ». Dans la longue vidéo diffusé sur sa chaine, Romain Molina se lâche. « La DNCG a subit d’importantes pressions politiques, elle n’est absolument pas indépendante ! »
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