jeudi 18 avril 2024

Simon-Pierre Chauvac : « J’ai été surpris quand le MHR m’a appelé »

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Les dirigeants montpelliérains ont rajeuni leur équipe et notamment le pack avec l’arrivée de Simon-Pierre Chauvac (24 ans). Le jeune pilier briviste nous parle de son bonheur d’être dans l’Hérault. Entretien pour Le Quotidien Du Sport et Rugby magazine.

En rejoignant le champion de France, vous changez de monde. Comment gérez-vous ce changement de club important?

Avec beaucoup de sérénité. Je découvre chaque jour des choses. J’ai eu la chance de débuter ma carrière dans un grand club, Brive. Montpellier, c’est encore autre chose. C’est une belle évolution de ma carrière. Montpellier est l’un des meilleurs clubs français ces dernières saisons. Avant d’être champion, il a été finaliste et vainqueur du Challenge Européen. C’est un super challenge que je dois relever, entouré de grands joueurs.

Simon-Pierre Chauvac arrive dans une terre de champion

Quelle a été votre réaction quand vous avez rencontré Philippe Saint-André ?

Pour être honnête, j’étais surpris quand le MHR m’a appelé. Je faisais ma dernière année de contrat à Brive, j’allais prolonger puis j’ai eu l’appel de Montpellier. Même si j’ai eu d’excellents entraîneurs à Brive aussi, c’est impressionnant de voir des personnes comme Philippe Saint-André ou Olivier Azam. Ce sont des personnes très charismatiques, avec beaucoup de prestance qui vont énormément me faire progresser. Ce sera dans la continuité de ce que j’ai appris à Brive, un club qui a d’excellents formateurs et qui donne souvent sa chance aux jeunes.

« J’ai repris 15 jours plus tôt que les autres pour bien m’imprégner »

Le grand public vous connait peu. Quel est votre profil et les domaines dans lesquels vous devez progresser ?

J’ai passé onze saisons à Brive, j’ai fait le pole espoirs à Ussel. Je suis un pilier qui doit être plus régulier au niveau de la mêlée. J’ai fait des saisons avec des performances irrégulières mais, avec le temps, je pense que je pourrai les gommer.

Au moment de la reprise, avez-vous ressenti un peu de stress à l’idée de rejoindre les champions de France ?

Ça allait, j’étais impatient. Je suis un garçon tranquille. Je connaissais quelques joueurs que j’avais croisés en sélections de jeunes (Vincent, Carbonel…). J’ai repris 15 jours plus tôt que les autres pour bien m’imprégner des choses. D’emblée, les séances ont été intenses, la préparation physique est intense aussi. Ici, tout est fait pour que les joueurs ne pensent qu’au terrain, on a des ateliers spécifiques, le staff fait attention à tous les joueurs, on est pris en charge individuellement, c’est très impressionnant.

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