samedi 25 janvier 2025

Simon Yates vise le Giro pour prendre sa revanche sur 2020

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Après avoir dû mettre fin à son année 2020 à cause du Covid, le Britannique Simon Yates est déjà décidé à prendre sa revanche. Mais ce sera sans son frère Adam Yates parti chez INEOS Grenadiers.

Comment avez-vous abordé cette nouvelle saison ?

Avec envie et ambition. Je vais ensuite allez sur Tirreno-Adriatico. Puis continuer à me préparer pour mon objectif principal qui est le Tour d’Italie. Je vais ensuite doubler sur le Tour de France.

Mais je serai plus dans l’optique de viser les étapes. Ce sera difficile de viser le général sur les deux épreuves. On verra en fonction de mon physique. Les Jeux Olympiques viendront rapidement.

Entre le Tour et les JO, quelle est votre priorité ?

Le Giro correspond plus à mes caractéristiques cette année. Le Tour devrait me permettre de me jauger avant les JO. Je ne sais pas encore comment se passera l’organisation pour aller à Tokyo. On verra en fonction du calendrier.

Etes-vous revanchard par rapport à votre saison dernière ?

Je ne vais pas cacher que je suis très motivé cette année. Tout le monde se souvient que ma saison s’est finie sur le Giro avec le retrait de l’équipe et mon abandon à cause du Covid. C’était frustrant. Je n’ai pas pu défendre mes chances alors que j’avais remporté TirrenoAdriatico.

Les choses ont été longues pour tourner la page. Aujourd’hui, je me sens bien. On sait que la saison va être encore longue. Il faut rester calme et on aura les possibilités de briller tout au long de cette année.

« Je ne vais pas cacher que je suis très motivé cette année »

Etes-vous prêt à en découdre avec la nouvelle génération de coureurs ?

C’est impressionnant ce qu’ils ont fait l’an passé. Mais ce n’est pas surprenant. Si on regarde Pogacar, il avait déjà gagné sur le Tour de l’Avenir ou d’autres courses. Il avait tout pour réussir. Ils sont beaucoup à avoir tout pour devenir des vainqueurs de grands Tours.

Après tout ce que vous avez réussi dans votre carrière avec notamment une victoire sur la Vuelta en 2018, pensez-vous être capable de vivre encore vos meilleures années à 28ans?

Je vais tout faire pour en tous cas (sourire). Les deux dernières années n’ont pas été bonnes. Il ne faut pas se le cacher. Je reste ambitieux. Je veux toujours plus. L’an passé, sur le Giro, j’attrape la Covid alors que je me sentais super bien. C’est une nouvelle année qui démarre, je vais tout donner pour la réussir.

Est-ce spécial de démarrer cette saison sans votre frère, Adam, parti chez INEOS Grenadiers ?

Cela n’empêche pas que l’on reste soudés. On s’est d’ailleurs entraînés ensemble pour se préparer. On se repousse encore. Après, on est partis chacun de notre côté. C’est la vie. C’est une grosse différence. Mais on s’en rendra compte au moment de prendre le départ d’une course ensemble. C’est un peu bizarre.

On aura des objectifs différents. Ça fait longtemps que l’on courrait ensemble. On est très proches. On n’a jamais été jaloux de la carrière de l’un ou de l’autre. En 2013, on s’était déjà opposés sur la route quand il était parti en France finir sa formation. Ce sera plutôt sympa à revivre.

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