6ème du championnat la saison dernière en StarLigue, Chambéry a des ambitions plus importantes cette année. De nombreux changements ont été opérés dans le staff, des changements qui pourraient apporter une nouvelle dynamique à l’équipe.
2024 est l’année du changement à Chambéry. Après six années, Erick Mathé quitte le club pour rejoindre Montpellier. Le directeur sportif Guillaume Gilles s’en va lui aussi après huit années au club. Il est remplacé par Baptiste Malfondet qui revient sur ces changements et le Mercato du club :
« C’est un grand tournant pour le club avec les départs d’Erick (Mathé, l’entraîneur) et Bertrand (Gilles, le directeur sportif). Asier Antonio Marcos prend la suite d’Erick et sportivement il y a aussi les départs d’Antoine Tissot ou d’Alexandre Tritta notamment. Nous avons recruté des joueurs en adéquation avec nos objectifs pour avoir un effectif mêlant la jeunesse à l’expérience. »
« Le jeune arrière droit Hugo Pimenta qui brillait en ProLigue à Sélestat et Adrien Vergely nous rejoignent, tout comme Valentin Kieffer le gardien de Sélestat qui va former un binôme de portiers ultraperformant avec Harun Hodzic. 5
« Ces recrues seront toujours encadrées par Alejandro Costoya, Sebastian Skube ou Pierre Paturel, des valeurs sûres du club. Même si cela peut passer pour un manque d’ambition, la 6ème place de la saison dernière était un bon résultat vu le déroulé de la saison avec de nombreux blessés. Ils ont fait le boulot, ils sont allés la chercher même si on aurait peut-être pu avoir la 5ème place. »
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« La marque de fabrique de Chambéry, c’est de former les joueurs »
Champion de France en 2001, onze fois vice-champion de France dans les années 90-2000, Chambéry a perdu du terrain par rapport aux grosses cylindrées du championnat. Il ne peut plus lutter pour le titre, le Top 3 peut être jouable si le PSG, Montpellier ou Nantes rate sa saison.
En 2019, ils ont terminé troisièmes par exemple, mais c’est compliqué de viser le Top 3. Chambéry a plutôt comme objectif d’être la meilleure équipe des poursuivants du trio de tête, le club est aussi un exemple pour la formation des jeunes. Même si le contexte économique n’est plus du tout le même, que des clubs comme le PSG, Nantes ou Montpellier ont de l’avance, Chambéry reste attractif selon Baptiste Malfondet :
« Chambéry a une histoire, des épopées européennes qui ont fait sa légende. Au niveau européen, le club reste une référence. Il y a une culture handball dans le bassin local avec un vivier de jeunes très important que nous devons utiliser. Il y a un ancrage territorial handballistique très fort, c’est l’une de nos forces. »
« Aujourd’hui, la marque de fabrique de Chambéry, c’est de former les joueurs. L’objectif est de terminer le plus haut possible. Il est difficile de lutter avec les trois meilleures équipes, nous n’avons pas la profondeur de banc pour rivaliser. »
Une 4ème place semble un objectif raisonnable pour des Chambériens qui auront du mal à aller chercher le podium.
La recrue : Avec Kieffer, les cages seront bien gardées
L’arrivée de Valentin Kieffer s’inscrit dans le renouvellement de l’effectif voulu par le club. Le gardien alsacien s’est engagé jusqu’en 2026. Gardien titulaire à Selestat à 18 ans seulement, Valentin Kieffer possède une solide expérience. Il a évolué à Saran et à Dunkerque ces trois dernières années et a été champion du monde junior en 2019 en étant élu meilleur gardien de la compétition. A 25 ans, il va apporter son expérience à Chambéry.
Le Top 3 dans un coin de la tête ?
Depuis 2012 et une place de 2ème, Chambéry a pris du retard sur le trio PSG-Nantes-Montpellier. Ces trois équipes lui sont supérieures sur l’ensemble d’une saison et Chambéry ne possède pas la profondeur d’effectif pour lutter avec elles.
