Depuis que Tadej Pogacar a remporté le Tour de France l’an passé, le leader de la formation UAE Team Emirates continue d’impressionner et de confirmer qu’il n’a pas encore fini de gagner comme le prouve sa victoire sur Liège-Bastogne-Liège. Une belle référence avant de penser au Tour de France.
Après un début de saison marqué par de bons résultats, qu’avez-vous ressenti au moment de remporter votre premier Monument, Liège-Bastogne-Liège ?
J’étais presque sans voix. J’adore depuis toujours cette course. Gagner ici était l’un de mes rêves et c’est incroyable d’avoir atteint cet objectif et de finir devant de grands noms.
Avez-vous été surpris de les battre ?
Dans le sprint, j’étais derrière Alaphilippe et j’ai essayé de rester avec lui. Je n’étais pas sûr de pouvoir le dépasser, mais je l’ai fait. J’ai gagné le Tour de France, j’ai gagné d’autres courses de haut niveau et maintenant j’ai conquis Liège-bastogne-liège. Je vis un rêve !
Comment expliquez-vous votre capacité à briller sur toutes les courses ?
J’aime gagner (sourire). Je monte sur mon vélo avec cette motivation et cette envie de me faire plaisir. J’espère maintenant continuer à encore prouver dans les prochaines semaines. J’ai encore de belles courses à découvrir et à gagner.
« J’aime gagner »
Quel est votre secret pour garder votre niveau aussi élevé tout au long d’une saison ?
Je fais en sorte juste de me préparer comme il le faut pour être prêt le jour J. Je n’ai pas de plans spécifiques. J’avance au quotidien pour monter en puissance.
Sentez-vous que votre victoire sur le Tour vous rajoute une pression supplémentaire ?
Ça n’a pas vraiment changé. Je sens surtout du respect de la part des autres coureurs, mais il n’y a pas de cadeaux pour autant (sourire). Mes coéquipiers le savent et ils font un excellent travail pour me permettre d’être toujours présent pour jouer la victoire. Personnellement, je n’ai pas changé. Je ressens toujours cette obligation de concrétiser le travail de mon équipe en course.
Tadej Pogacar a confiance en son équipe
Pourtant, le Tour du Pays basque n’a pas vraiment été à votre avantage…
(Il coupe) On n’a pas vraiment été au top. On s’est laissé surprendre par la tactique de la Jumbo-Visma et Primoz (Roglic) a été le plus fort sur cette course. On a appris de cette course. Elle était très difficile. On a voulu permettre à Brandon (mcnulty) d’avoir sa chance. Malheureusement, on n’a pas réussi à lui faire remporter la course.