samedi 2 décembre 2023

Thomas Castaignède, le Mozart du rugby

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Thomas Castaignède est né sur une terre de rugby. Bercé par les exploits des frères Boniface, de Benoit Dauga ou de Christian Darrouy du côté de Mont-de-Marsan et doté d’un talent inné, il ne pouvait réaliser qu’une belle carrière. Une carrière teintée, cependant, de quelques regrets.

Lorsqu’il arrive au Stade Toulousain en 1994, Thomas Castaignède traine déjà derrière lui une belle petite réputation de génie du rugby. Surnommé le Mozart du rugby, le Petit Prince ou le Petit Boni en référence à André Boniface, il arrive dans un club qui est au sommet avec que des grands joueurs dans l’effectif. Il n’a que 19 ans, mais il n’est pas impressionné par les joueurs qui l’entourent et joue son rugby.

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Il décroche ses premiers Boucliers de Brennus et une Coupe d’Europe. Au poste d’ouvreur, il fait preuve de maestria et son jeu se marie parfaitement au jeu de mouvement toulousain. Ses performances l’amènent en équipe de France. Désigné meilleur joueur français en 1996 et 1998, il a entretemps signé, en 1997, chez le voisin castrais afin de jouer à l’ouverture et ne pas être balloté à plusieurs postes car il peut aussi jouer à l’arrière avec la même efficacité.

Il ne se sent pas bridé et ne perd pas ses qualités offensives. Il peut aussi évoluer en 3⁄4 centre. Il participe aux deux Grands Chelems en 1997 et 1998 mais en club les résultats sont moins bons.

Thomas Castaignède termine sa carrière sur une non sélection au mondial 2007

Thomas Castaignède est l’un des plus gros talents que la France ait eu, mais sa carrière aura été frustrante à cause des blessures. C’est d’ailleurs une blessure à l’entraînement après le premier match des Bleus qui le prive de la Coupe du Monde 1999 dont il devait être une des stars. En 2000, il est l’un des nombreux français à s’exiler en Angleterre, il rejoint la grosse armada des Saracens.

Mais, quelques semaines plus tard, il se blesse de nouveau gravement cette fois-ci lors de l’échauffement d’un France-Australie avec une rupture du tendon d’Achille de la cheville gauche. Il revient après plus d’une année de galère et vise la Coupe du Monde 2007.

Il gagne un nouveau Tournoi en 2006, mais son absence dans la liste du Mondial 2007 le pousse à mettre un terme à sa carrière malgré des offres de Toulouse, de Castres ou du Racing et un appel de Guy Novès qui veut qu’il vienne se relancer au Stade. Il ne reviendra pas sur sa décision et terminera donc sa carrière de manière frustrante.

4

Le chiffre est le meilleur résumé du passage de Thomas Castaignède à Toulouse. Il a passé quatre saisons au Stade Toulousain et il a été… quatre fois champion de France. En 1996, il a aussi fait le doublé avec la victoire en H Cup.

Le saviez-vous ?

Thomas Castaignède a évolué avec de nombreux grands joueurs aussi bien à Toulouse, à Castres, qu’aux Saracens ou en équipe de France. Mais celui qui l’a le plus marqué, c’est Christophe Deylaud. Il considère que c’est le meilleur joueur avec qui il a évolué.

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