jeudi 25 avril 2024

Thomas Champion (Cofidis) : « Le sport se doit d’être spectaculaire »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Devenu professionnel chez Cofidis depuis 2021, Thomas Champion est un coureur tout terrain qui aime les difficultés comme grimpeur ou ancien vététiste. Ancien participant de la première édition du Serenissima Gravel, il nous offre son expertise.

Comment expliquez-vous cette mode de développer des courses avec des routes accidentées, des chemins de terre, des pavés ou encore du Gravel ?

Ça me plaît même si je ne pense pas que ce soit la majorité du peloton. Ça rajoute du spectacle. Le sport se doit d’être spectaculaire. On l’aime pour ça. Si, dès le départ, on sait qu’il y aura des pavés ou des graviers, c’est une chose. Par contre, si on dénature une course à cause de cela, ce n’est pas une bonne idée. On reste sur de la route.

Thomas Champion fan du gravel

Pour avoir participé à la première édition de la Serenissima Gravel, remportée par Lutsenko, en 2021, estimez-vous que ça peut donner des idées ?

Ça va se développer. Les courses de Gravel sont un filon d’avenir. Concernant cette première édition, c’était particulier. On n’avait pas le bon matériel. On était avec des vélos de cyclocross et des pneus pour Roubaix. Ça n’allait pas. On s’est fait taper dessus et Astana qui était venue avec ses vélos. Il y avait une bonne portion Gravel et, sur la fin, c’était de la piste goudronnée. C’était un bon format de course qui peut se développer. Ça ne m’étonnerait pas de voir l’UCI développer une discipline de Gravel.

Avez-vous déjà testé les pavés ?

J’ai déjà essayé sur certaines courses en Belgique. En Espoirs, j’avais fait Paris-Roubaix, mais je préfère le Gravel qui se rapproche plus du VTT. Après pourquoi ne pas essayer d’aller sur Paris-Tours et les chemins de vignes ? Mais c’est encore loin.

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