jeudi 12 décembre 2024

Tim Merlier (Soudal-Quick Step) : « C’est l’équipe de mes rêves ! »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Le champion de Belgique, Tim Merlier en titre a été très en vue ces derniers mois avec Alpecin-Fenix. A 30 ans, il rejoint son équipe de cœur pour trois ans et aborde ce nouveau chapitre avec de grands défis à relever dont celui d’enlever l’enfer du Nord.

Pourquoi avez-vous décidé de vous engager avec la Soudal-Quick Step ?

C’est l’équipe de mes rêves ! Quand j’étais jeune, c’était mon équipe préférée. J’ai toujours eu envie de rouler pour eux. Je suis donc content d’avoir fait ce choix. Patrick (Lefevere) m’a donné cette chance. Cela n’a pas été compliqué comme décision à prendre. Je vois cette signature comme une progression.

Le coureur belge que vous êtes ne pouvait effectivement pas rêver mieux !

C’est un environnement rêvé. Tu parles la même langue. Ce n’est pas loin de chez moi. C’est aussi une équipe qui a l’habitude de gagner. Bref, tout est plus simple pour s’exprimer au mieux.

« Paris-Roubaix reste la course de mes rêves à remporter »

Quel regard portez-vous sur votre saison 2022 ?

J’ai quand même dû attendre pour signer ma première victoire de la saison (sur Tirreno, 2ème étape, le 8 mars, Ndlr). Ensuite, la machine s’est lancée. Sur Paris-Roubaix, je n’ai pas eu un super niveau. Sur le championnat national (qu’il a gagné, Ndlr) j’étais bien. J’ai par ailleurs fini mon premier grand Tour (la Vuelta, 132ème, Ndlr). Mais j’ai fait aussi quelques erreurs qui ne m’ont pas permis de gagner certaines courses. Je m’attendais à m’imposer davantage.

Vous venez remplacer numériquement Mark Cavendish. Mais quelles sont vos ambitions précisément ?

J’aimerais beaucoup remporter une semi-classique la saison prochaine. J’ai envie de gagner de belles courses.

Visez-vous une étape sur la Vuelta après avoir réussi à le faire sur le Giro (2021) et le Tour (2021) ?

Ce ne serait pas pour me déplaire. Je l’ai déjà accompli sur la Grande Boucle et le Tour d’Italie, mais Paris-Roubaix reste sans hésiter la course de mes rêves à remporter. C’est probablement la très grande classique que je puisse être en mesure de remporter. J’aurais pu espérer aussi sur un Milan-San Remo, mais avec les coureurs actuels de la trempe des Van Aert, Van der Poel, Pogacar, Alaphilippe, cela me semble très compliqué. Par contre, bien rouler sur les pavés pourrait me permettre de réaliser mon rêve.

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