jeudi 25 avril 2024

Tim Wellens : « 2002, une saison capitale pour tout le monde »

À lire

Tim Wellens est l’un des coureurs les plus anciens de l’effectif. En fin de contrat, il vit, peut-être, ses derniers mois chez Lotto Soudal. Garçon exemplaire et régulier, il est aussi très lucide. Il reconnait avoir connu une saison difficile et revient très motivé pour aider son équipe à garder son statut World Tour. Entretien, pour Le Quotidien du Sport et Le Sport Vélo.

Comment expliquez-vous les difficultés de la saison dernière ?

C’est difficile de l’expliquer. Même sur un plan personnel j’ai eu des trous dans la saison qui sont difficilement explicables. J’avais bien débuté en gagnant l’Etoile de Bessèges puis j’ai perdu mes bonnes sensations sur Tirreno et en Pologne. J’ai vécu aussi une saison compliquée.

Pour mieux repartir en 2022 avez-vous changé quelque chose dans la préparation ?

Non, j’ai fait une courte pause après la Vuelta. Je commence à avoir une longue carrière, c’est l’une de mes années les plus difficiles et je me dis que l’on ne peut pas avoir une carrière faite que de hauts. Parfois, on est moins biens une année puis ça repart. Mais j’ai un peu modifié mon programme de courses.

Quelles seront vos priorités ?

Focus sur Paris-Nice et les Classiques Wallonne. L’an dernier, j’ai peut-être été grisé par mon bon début, je ne me suis pas arrêté et j’étais ensuite moins

bien physiquement. Il faut prendre plus de plages de repos pour tenir l’ensemble d’une saison. Je vise aussi des victoires d’étapes sur les grands Tours.

« En 2018, j’étais aussi en fin de contrat et j’ai réalisé une bonne saison »

Sur le plan collectif, il y a en fin de saison la redistribution des licences World Tour. Cette échéance peut-elle brider et stresser les coureurs ?

Je ne pense pas, on a suffisamment d’expérience pour gérer ça. On sait que c’est une saison capitale pour tout le monde.

Comment vivez-vous les départs de vos managers Marc Sergeant et Herman Frison ?

C’est la vie d’une équipe. J’ai beaucoup appris d’eux et ils resteront associés aux succès de l’équipe car ils sont restés longtemps et ont inculqué la culture de la gagne. Ça a été un plaisir de travailler avec eux. L’équipe ne sera pas perturbée car on connait aussi très bien les autres directeurs sportifs.

Tim Wellens, vous serez en fin de contrat cette saison. Qu’allez-vous faire en 2023 ?

Honnêtement je n’ai pas pris de décision. Cela ne me met pas de pression supplémentaire. C’est la deuxième fois que ça m’arrive. En 2018, j’étais aussi en fin de contrat et j’ai réalisé une bonne saison. J’avais finalement décidé de prolonger, cette fois-ci je n’exclus rien. Je suis ici depuis longtemps, mais je m’y sens bien.

L’arrêt du sponsor Soudal en fin de saison est-il un élément de réflexion pour vous ?

J’analyse tout. Mais c’est la vie du cyclisme, des sponsors partent, d’autres arrivent. Les dirigeants ont prolongé Caleb jusqu’en 2024, cela montre que les ambitions restent intactes.

Cyclisme_Sport_Vélo

Ne manquez-pas, Le GUIDE de SAISON 2022 vélo, du Sport, en vente ici, ou chez votre marchand de journaux

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi