dimanche 15 septembre 2024

Tim Wellens : « Ewan est prêt pour le maillot vert »

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Après avoir été privé l’an dernier du Tour suite à une chute, Tim Wellens fait partager sa joie de retrouver une course qu’il aime, mais qui lui échappe toujours (aucune victoire d’étape). Il conseille aussi de suivre de près Caleb Ewan… pour le maillot vert.

Pour votre retour sur le Tour, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je suis content de revenir en France, j’étais déçu en 2020 car c’est une de mes courses préférées. Je me suis préparé avec minutie, ma première partie de saison avait bien démarré, avec ma victoire à Bessèges notamment, je ne pouvais pas rêver meilleur début puis la suite m’a laissé sur ma faim. Mais je n’ai pas réussi à atteindre mon meilleur niveau dans les Classiques même si j’ai fini 7ème de Tirreno-Adriatico.

Pour le Tour, Caleb Ewan sera-t-il votre seul leader ?

Caleb est notre meilleure chance, c’est certain, il est l’un des meilleurs sprinteurs du monde. En deux participations, il a déjà gagné plusieurs fois (5 étapes, Ndlr), il gère parfaitement la pression. Sur la première semaine, il y a quelques étapes qui peuvent offrir de belles opportunités aux baroudeurs de notre équipe comme Philippe Gilbert, Thomas De Gendt ou moi.

La première semaine décisive pour Tim Wellens

Peut-il viser le maillot vert ?

Oui. Il devient un sprinteur complet. Il vit à Monaco, pas très loin de chez moi, on s’entraîne souvent ensemble et je peux vous dire qu’il monte les cols de mieux en mieux. Sa progression en montagne est énorme. Ce sont les sprinteurs qui sont le plus à l’aise en montagne qui remportent le classement par points. Caleb est prêt.

Vous avez disputé les trois grands Tours, quel est votre préféré ?

J’aime beaucoup le Giro car c’est toujours une course spectaculaire, il y a beaucoup d’échappées et je suis un coureur qui adore me glisser dans les échappées. La Vuelta, c’est plus relax.

Pourquoi participez-vous au Tour alors plutôt qu’au Giro ?

Le Tour de France est la course la plus importante du monde, la concurrence y est la plus élevée. C’est une course qui m’a fait rêver depuis tout petit. J’adorais aller le voir passer, voir surtout la caravane et toutes les animations qu’il y a autour de la course. Aujourd’hui, en tant que coureur, on ne peut pas profiter de tout cela, on est au cœur de la course, mais on ne profite que de la course. Et puis c’est le seul grand Tour où je n’ai pas remporté d’étape (deux étapes sur le Giro et deux sur la Vuelta, Ndlr).

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