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En pleine progression, le demi-centre de 24 ans, Tom Vinatier veut grandir au plus haut niveau au même rythme que son club de Sélestat.
Comment jugez-vous les résultats de Sélestat ?
Sur cette première partie de saison, le bilan est jusque-là satisfaisant dans l’ensemble. Nous sommes à peu près dans les clous même si je pense qu’on aurait pu encore faire mieux. Ce championnat reste assez ouvert pour pas mal d’équipes, que ce soit pour finir champion ou pour accéder aux places qualificatives pour les play-offs. C’est l’équipe qui finira le mieux qui aura une chance de finir tout en haut.
À lireMaxime Gilbert (Toulouse) passe ses partenaires au crible : « Il est toujours à la limite… »Pour la montée, quel est le plus dangereux adversaire ?
Pas mal d’équipes sont dangereuses. Je pense en particulier à Frontignan, Dijon, Saran. Même Caen est un candidat à ne surtout pas sous-estimer.
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Tom Vinatier veut se faire un nom en StarLigue
Si Sélestat ne montait pas en fin de saison, ce serait une immense déception, non ?
Forcément. En tant que compétiteur évoluant dans un club ambitieux, l’objectif est de remonter le plus rapidement possible (Sélestat a fini 4ème la saison passée, Ndlr). Cependant Sélestat est une équipe assez jeune en constante progression. Le défi est de monter sur les deux ans. Le plus rapidement possible, on ne dirait pas non ! Mais il faut aussi songer au club qui doit bien se stabiliser. Le challenge est surtout de ne pas faire l’ascenseur comme cela a été le cas lors des dernières années. Le but est de monter, mais ensuite de se maintenir et de rester en StarLigue.
À lireGuéric Vincent (Nîmes) : « L’équipe de France est dans un coin de ma tête »Vous avez décidé de prolonger jusqu’en 2026, pourquoi ce choix ?
Sélestat est mon premier club professionnel. C’est un club qui me tient particulièrement à cœur. Je m’y sens bien. L’ambiance de travail est vraiment bonne. Les ambitions sont en adéquation avec les miennes. C’était donc assez évident de prolonger jusqu’en 2026.
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« Ne plus faire l’ascenseur »
Meilleur demi-centre de ProLigue la saison dernière, vous semblez marquer moins cette saison. Mais votre influence dans l’équipe reste très forte. Votre rôle a-t-il changé ?
Non. J’ai toujours pas mal de responsabilités. Ensuite, j’essaie d’impliquer le plus possible mes coéquipiers. Je pense qu’on l’a fait plutôt bien tous ensemble en cette première partie de saison. On va continuer dans cette direction.
À lireMontpellier/PSG L’entente cordiale ?Vous êtes passé du hand semi-professionnel au plus haut niveau du handball français, comment avez-vous réussi à faire cette bascule ?
C’était déjà un milieu dans lequel je voulais aller. Je m’étais préparé pour, notamment sur l’aspect physique. J’avais des kilos à récupérer. Concernant l’aspect mental, je m’étais préparé aussi pour rivaliser contre les plus grosses équipes en me disant que j’étais prêt à aller au combat pour chercher la victoire. J’avais donc fourni les efforts nécessaires sur le plan sportif, mais aussi en dehors pour atteindre cet objectif. Je demeure dans cette même optique pour continuer à performer sur le terrain et en dehors.
Etes-vous toujours entouré d’un préparateur mental ?
Oui, nous en avons un, affilié au club (Frédéric Demangeon, Ndlr). Mais je travaillais déjà avec un préparateur mental quand j’étais à Annecy. C’est vraiment quelque chose qui est important sur le plan professionnel.
À lireHandball : le renouveau de l’équipe de FranceVous avez connu la StarLigue avec Sélestat (en 2022/2023), qu’avez-vous appris en première division ?
Déjà qu’il faut beaucoup de travail pour atteindre ce niveau. J’ambitionne d’y retourner et de m’y inscrire durablement.
Y a-t-il un club qui vous fasse rêver ?
Je n’ai pas spécialement un club en particulier qui me fasse rêver. Mais le championnat allemand m’attire beaucoup. C’est encore un peu tôt dans ma carrière. J’ai des steps à passer avant, comme celui déjà de retrouver la première division française.
À lireQuand Livry-Gargan disait adieu à la D1…Pourquoi cette attirance pour le championnat allemand ?
C’est pour moi le meilleur championnat au monde. Le handball en Allemagne est très populaire. Je suis déjà allé voir des matchs là-bas. L’ambiance y est incroyable. Tous les fans sont à fond. Il y a aussi le fait que chaque équipe peut battre tout le monde. Il existe une vraie homogénéité. Les joueurs sont de très haut niveau. Ensuite, évoluer dans un championnat étranger est une expérience intéressante pour découvrir une nouvelle structure, apprendre une langue. Ce serait pour moi le plan de carrière rêvé.
Plus jeune, un joueur vous a-t-il inspiré ?
À lireHandball : le nouvel ordre mondialJe regardais beaucoup les Experts. J’aimais particulièrement observer Daniel Narcisse. Il faisait partie de ces joueurs que je trouvais très forts de par ses qualités physiques et son mental exceptionnel.