mercredi 12 février 2025

Tour de France : 12e étape (Saint-Paul Trois Châteaux – Nîmes) : une étape pour les sprinters

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Tous les matins pendant le Tour de France, retrouvez la présentation de l’étape du jour, avec en prime l’analyse d’un expert.

À Saint-Paul Trois-Châteaux (8000 habitants), nous sommes dans la Drôme Sud-Provence. Elle est ville départ pour la quatrième fois après 2011, 2012 et 2018. Pour la première fois de l’histoire de la course, les gorges de l’Ardèche seront remontées dans leur intégralité jusqu’au Gard et la ville de Nîmes qui est une habituée du Tour. La préfecture du Gard est gâtée cette année puisqu’elle sera ville d’arrivée et ensuite ville de départ le lendemain en direction de Carcassonne pour se rapprocher encore un peu plus des Pyrénées.

Nîmes a accueilli dix arrivées d’étapes et cela se termine souvent en un sprint massif. Les meilleurs sprinteurs du monde y font le spectacle. Comme en 2019, il devrait y avoir encore une arrivée massive, le final étant identique.

Avant d’arriver dans les rues de Nîmes, les protagonistes de cette étape auront dû faire preuve de la plus grande vigilance car le vent sera aussi présent comme il y a deux ans, la route est à découvert juste avant Uzès, à 26 km de la ligne, et les rafales peuvent s’engouffrer et provoquer des bordures et des cassures.

Le final est identique à 2019

A 75 km de l’arrivée, il y a également une petite côte, la côte du Belvédère de Tharaux, mais elle ne devrait pas faire de sélection. Mark Cavendish pourrait bien compléter son carquois de victoires, lui qui a déjà brillé à Nîmes il y a quelques années.

Les autres vainqueurs en terre nîmoise sont : Emile Idée en 1949, Marcel Molines en 1950, Bernard Quennehen en 1953, André Darrigade en 1958. Plus récemment, il y a également eu Frank Hoste en 1986 et Aïtor Gonzalez en 2004. Les chances françaises reposeront une nouvelle fois sur Nacer Bouhanni ou Christophe Laporte. Le final correspond aux qualités de vitesse et d’explosivité des deux Français.

Comme l’ensemble du peloton, ils devront être vigilants dans les derniers kilomètres en étant dans la première partie du peloton pour ne pas se faire distancer ou subir des attaques. Il va y avoir du rythme, le peloton sera nerveux avec des risques de chutes. Il faut remonter à 1958 et à André Darrigade pour assister à une victoire française à Nîmes. Si un Tricolore s’impose, il mettra fin à 63 ans de disette.

L’avis de Yoann Offredo

« C’est une étape piégeuse. Un peu comme en 2019 lorsque Thibaut (Pinot) s’était fait prendre dans une bordure. Il faudra que les coureurs soient sur le qui-vive en permanence. Il pourrait y avoir des risques de bordure avant Uzes. L’étape sera nerveuse car, dans cette région, il y a toujours du vent, quelle que soit l’époque de l’année. Il y a beaucoup de ronds-points, de changements de direction, tout le monde voudra être devant pour ne pas se faire piéger, ça va beaucoup frotter. »

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