Tous les matins pendant le Tour de France, retrouvez la présentation de l’étape du jour, avec en prime l’analyse d’un expert.
2ème jour en Occitanie pour le peloton avec un départ majestueux au pied des Arènes de Nîmes (classées au patrimoine de l’UNESCO). L’arrivée sera aussi magnifique avec Carcassonne et ses remparts qui sont également classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce sera le septième départ d’étape depuis Nîmes.
Les coureurs n’auront pas le temps d’admirer les paysages et les beautés architecturales. Car même si le profil peut faire penser à une arrivée groupée, jamais une arrivée au pied des tours de Carcassonne ne s’est terminée par un sprint massif, l’étape devrait donc être animée. On pourrait assister à une première si ça se joue au sprint.
Lors des six arrivées précédentes à Carcassonne, ça s’est souvent joué en costaud. Avec un coureur qui faussait compagnie à tout le monde dans les derniers kilomètres. En 1962, Jean Stablinski devançait Rudi Altig.
En 2006, Yaroslav Popovych surprenait le groupe de tête avec une attaque tranchante à trois kilomètres de l’arrivée. Puis, en 2018, Magnus Cort Nielsen remporta l’étape carcassonnaise. Un coup de maître pour sa première participation à la Grande Boucle.
Le vent comme élément perturbateur
Vainqueur en 2019 de la dernière étape au départ de Nîmes, Caleb Ewan n’est plus là cette année. Y aura-t-il un sprint massif à Carcassonne ?
Comme pour l’étape de la veille en direction de Nîmes, les coureurs devront faire attention au vent qui peut souffler fort dans la région. Ce pourrait être le seul élément perturbateur du jour.
Les organisateurs n’ont, en effet, pas voulu rajouter de difficultés pour une étape de transition. Alors que les coureurs arriveront dans quelques jours dans les Pyrénées et qu’il faut gérer la fatigue de la 3ème semaine. Seule la Côte du Pic Saint-Loup se dressera devant eux (5,6 km de montée à 3,6% au 51ème km). Une petite difficulté de 4ème catégorie qui ne fera pas de différences et qui ne devrait pas décider de l’issue de cette étape.
L’avis de Yoann Offredo
« Une étape taillée pour les baroudeurs, sans réelles difficultés. Il y a juste la côte du Pic Saint-Loup, mais c’est une 4ème catégorie, elle ne fera pas de différences. C’est une des dernières opportunités pour les baroudeurs avant les Pyrénées.
Ce n’est pas la première fois que le peloton arrive à Carcassonne. Mais il n’y a jamais eu de sprint massif, je pense que la tradition va perdurer. Il y aura tellement de coureurs qui voudront une première victoire sur ce Tour. Les jours passent, les possibilités de gagner diminuent. Surtout avec des étapes de montagne encore au programme, que je vois beaucoup d’attaques et la bonne échappée se détacher définitivement. »
L’étape n°13 du Tour de France dans le nouveau numéro le Sport.