Le Tour de France, 6ème étape, relie Mâcon à Dijon sur 163 kilomètres. Cette étape, dessinée pour les sprinteurs, est aussi une célébration du riche patrimoine culturel et historique de la Bourgogne avec notamment l’Abbaye de Cluny ou les vignobles bourguignons.
Mâcon, ville marquée par le cyclisme et la naissance de figures telles que le footballeur Antoine Griezmann, se distingue par son passé vibrant dans le Tour dont elle a accueilli deux départs d’étapes en 2012 (10ème étape, victoire de Thomas Voeckler à Bellegarde-sur-Varserine) et en 2019 (8ème étape, victoire de Thomas De Gendt à Saint-Etienne).
En 1991, Miguel Indurain y avait signé une victoire en contre-la-montre décisive, annonçant son ascension et le premier de ses cinq sacres sur la Grande Boucle. Cette ville de Saône-et-Loire, souvent point de départ pour des étapes mémorables, sert une nouvelle fois de tremplin pour le peloton, promettant une journée rapide et animée.
Le tracé de cette étape traverse le cœur de la Bourgogne, offrant des vues magnifiques sur l’architecture médiévale, notamment l’abbaye de Cluny, et serpente à travers les vignes de la côte chalonnaise. Malgré une possible échappée dans cette région viticole, le profil majoritairement plat promet une arrivée massive. La seule difficulté notable, le col du Bois Clair (1,6 km à 6%), situé loin de l’arrivée au 10ème kilomètre, ne devrait pas dissuader les sprinteurs.
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Une ligne droite de 800 mètres
Dijon, capitale historique du duché de Bourgogne, accueille l’étape avec une riche tradition dans le Tour de France puisque ce sera la 15ème fois que Dijon est ville-arrivée, la dernière fois c’était en 1997 et l’Italien Mario Traversoni s’y était imposé. Ville de sprinteurs et de baroudeurs, Dijon a vu des victoires marquantes comme celle de Régis Clère en 1987, célébré pour son esprit combatif.
Le final se jouera sur une ligne droite de 800 mètres, idéale pour un sprint explosif. Les équipes des sprinteurs seront à coup sûr actives pour contrôler le peloton et préparer le terrain pour un sprint final palpitant. Au-delà du spectacle sportif, cette étape offre une journée de célébration du patrimoine bourguignon, alliant plaisir visuel et compétition intense. Les équipes de sprinteurs auront à cœur de contrôler la course mais les baroudeurs pourraient aussi tenter leur chance.
L’avis de Tony Gallopin
« La veille du premier contre-la-montre, ceux qui y joueront la gagne seront sur la défensive, pour mieux se préparer. On peut donc imaginer une étape de transition encore largement favorable aux sprinteurs sur un parcours plat où il sera difficile de générer une échappée. »