jeudi 18 avril 2024

Tour de France : Les 5 endroits clés de la 108ème édition

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La 108ème édition du TDF qui partira en Bretagne samedi, a quelques étapes clés pour faire la décision entre les favoris. Décryptage.

1/ Le premier chrono 30 juin, 5ème étape, Changé/Laval

 Trois jours avant la première étape de montagne dans les Alpes. Ces 27 kilomètres d’effort individuel donneront un premier aperçu des forces en présence. Une première hiérarchie qui pourrait permettre de bouleverser l’ordre établi sur les routes escarpées de Bretagne, de remettre éventuellement dans le coup ceux qui se seraient fait piéger entre Brest et Fougères…

2/ La sortie des Alpes 4 juillet, 9ème étape, Cluses/Tignes

A peine abordées, avec la 8ème étape entre Oyonnax et le Grand Bornand qui proposera l’enchaînement des cols de Romme et de la Colombière (où Alaphilippe avait remporté sa première étape sur le Tour en 2018 !). Les Alpes seront bouclées à l’issue de la 9ème étape, la seule arrivée au sommet à Tignes.

Annulé en 2019 en raison d’un orage de grêle, le rendez-vous a le profil pour correspondre à la première explication sérieuse entre les prétendants à la victoire finale. Le col des Saisies, celui du Pré, le Cormet de Roselend jusqu’à la montée finale vers Tignes. Avant la première journée de repos, les occasions ne manqueront pas pour ceux qui auraient déjà des pertes à compenser.

3/ Le Ventoux… deux fois 7 juillet, 11ème étape, Sorgues/Malaucène

Une première fois au kilomètre 122 par Sault, une seconde fois au kilomètre 177 par Bédoin, l’ascension la plus difficile, le Ventoux, s’invite à deux reprises sur la même étape pour la première fois dans l’histoire du Tour.

Ce double effort intense, parfois inhumain en cas de conditions météos extrêmes à partir du chalet Reynard, a été programmé pour être le morceau de bravoure de ce Tour. L’étape avec le plus de dénivelé (4500m) a vocation à faire les premiers gros écarts après dix jours de course. Car si les meilleurs sont au rendez-vous de la légende, la descente vers l’arrivée à Malaucène ne suffira pas à limiter la casse !

4/ Le gros morceau pyrénéen 14 et 15 juillet, 17ème et 18ème étapes, Saint Lary et Luz Ardiden

Après une mise en jambes entre le Pas de la Case et Saint Gaudens (16ème étape). Puis l’étape du 14 juillet entre Muret et Saint Lary Soulan a tout pour offrir un magnifique feu d’artifice.

L’enchaînement de trois cols mythiques, celui du Peyresourde, du Val Louron et du Portet pour conclure à Saint Lary. Sans un seul répit, porte en lui les germes d’une belle bataille, potentiellement mortelle pour ceux qui n’auraient pas les jambes pour ces 36 kilomètres cumulés d’ascension à plus de 8% de moyenne.

Et si ça ne suffisait pas pour affiner la hiérarchie. La seconde couche, le lendemain, 15 juillet, pour la 18ème étape entre Pau et Luz-Ardiden, avait largement de quoi faire exploser le peloton. Car la dernière étape de montagne de cette édition offrait le géant des Pyrénées, le Tourmalet (17 km à 7,3%), avant de finir à Luz Ardiden sur 13 km à 7,4% de moyenne.

5/ Le dernier chrono 17 juillet, 20ème étape, Libourne/Saint Emilion

Ce chrono de 31 km, ultime possibilité de renverser la table pour tous ceux qui n’y seraient pas parvenus en montagne, ou pour les rouleurs qui n’accuseraient pas un retard rédhibitoire. Le souvenir du dernier chrono fatal à Roglic l’an passé à la Planche des Belles Filles. Le chrono lui a permis à Pogacar de gagner son premier Tour à 21 ans. Il planera encore sur les plaines vallonnées de l’entre deux mers avec l’espoir de pouvoir revivre, sur un parcours toutefois moins difficile, un final aussi renversant.

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